À propos de la vente du terrain communal, Le Collet du Moulin.
À l’invitation du maire, 9 élus se sont réuni durant l’été. Gilles Rainero, représentait le groupe Démocrate. Nous étions appelés a nous prononcer sur la vente du terrain communal dit « Le Collet du Moulin ATTIA), ainsi que sur deux dossiers présélectionnés par la majorité pour l’aménagement futur de ce terrain. Les contraintes liées à ce site d’une superficie 12 208 m2, sont : une partie du site est en zone inondable, voie ferrée passant au centre, ligne haute tension en surplomb, voierie départementale pour l’accès au terrain actuellement inadaptée, le coût évalué de dépollution estimé de 300 000 € à 900 000 €, selon les équipements envisagés, etc Rappel des diverses péripéties : La municipalité L. Broch avait préempté pour réaliser des équipements sportifs.
-En 2003, Le maire actuel conclue, qu’au regard des contraintes, le projet d’équipements sportifs n’était pas réalisable.
-En 2007, une offre publique de vente du terrain (Délibération du CM du 07/06/2007) est prise. Un choix d’acquéreur, ADIM, du groupe VINCI, est arrêté, pour la réalisation d’un équipement commercial, d’un hôtel et d’un EPHAD, et patatras, mauvaises manœuvres ou précipitation d’annonce pré-électorale, le dossier est abandonné par ADIM.
-En 2010, on nous dit, qu’après plusieurs contacts, le principe du prix fixé à 2.050.000 € est maintenu (avec marge de manœuvre de 10% et obligation à l’acquéreur de dépolluer)
-En 2011, nouvelles péripéties, et nouvel abandon d’un projet EURIVIM, comprenant deux moyennes surfaces. Entre temps, l’acquéreur trinitaire, lésé par le droit de préemption de l’époque, a fait une offre d’achat de 2 millions d’euros à la mairie, qui n’a donné aucune suite. Actuellement une procédure en appel est en cours.. Et c’est très important de le dire.
-Fin 2011 - aujourd’hui, 2 nouveaux contacts :
1er -Proposition de Capri ADIM : projet commercial et EHPAD.
2eme-Proposition SITA SUD groupe SUEZ : projet de centre de revalorisation et de recyclage des déchets non dangereux. (On nous a parlé recyclage sur place de palettes, bois et dérivés, et dépôt de déchets verts en transit).
Nos réflexions : 1er - L’évolution du site doit s’inscrire dans une vision et démarche d’ensemble de la commune ; malheureusement il n’y en a pas. Le projet retenu devrait être cohérent avec la vocation de l’Eco quartier promis zone Anatole France, où de nombreux logements seraient prévus. De toutes ces « bonnes intentions » nous n’avons pas trace, en dehors de quelques confidences pré-électorales à la presse par le maire (N.M 20.02.08) bien sur encore moins de concertation avec la population.(Sachant de toutes manières que la zone A.France, appartient à environ dix propriétaires. La CU n’a qu’un droit de préemption)
2eme- Le projet de déchetterie de SITA SUD est un projet industriel, il devrait se situer dans une zone industrielle adaptée. La commune de La Trinité est en mesure de proposer un site pour cette entreprise sur une des zones identifiées au P.L.U. Il n’y a aucun argument valable pour imposer cette entreprise sur le terrain ATTIA, puisque cette activité n’utilise pas le rail, et ne crée aucun emploi nouveau. L’autre projet, présenté par CAPRI-ADIM, est écarté par Le maire. Il prévoit un EPHAD (Etablissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) une zone commerciale, 45 places pour personnes âgées, et 200 emplois. Des questions subsistent, mais Il présente des atouts sérieux, apporte des réponses de services et d’emplois, ainsi qu’une amorce de réflexion cohérente, globale, intéressante, et valorise le site..Des arguments sérieux.
Les bienfaits de l’adhésion de la commune à la communauté urbaine se font attendre : Le manque d’ambition de l’équipe majorité municipale d’améliorer la situation endémique de vallée « poubelle » attaché au territoire communal ne peut durer indéfiniment. (Cette zone est à l’étude depuis environ 20 ans)
Sur un dossier aussi important pour la C.U, l’avis de son Président est déterminant et, si la requalification de la zone A. France n’est pas un leurre de manœuvre politicienne pour cacher une spéculation, alors la vente par la commune des 12 000 m2 de terrain situé « au collet du moulin », devrait intéresser la CU. Le prix et le pouvoir de préemption ne devrait pas poser de problème à la CU, a condition de manifester une volonté politique et concrétiser l’achat pour augmenter la surface à requalifier et donner a ce projet une meilleure envergure. Au-delà de ces réflexions, Le 13 octobre le Conseil municipal la majorité doit entériner la vente du terrain, promis à l’installation d’une déchèterie avec les nuisances que cela supposent.
En conclusion : Nous aurons tout fait pour faire entendre nos arguments au maire et à sa majorité, en vain. Impossible de leur faire comprendre qu’ils doivent proposer une vision globale du territoire communal, en cohérence avec la zone Anatole France, le terrain ATTIA et la Satem . Cette réflexion doit être concertée avec la Communauté Urbaine puisqu’elle s’est imposée à nous. Pourquoi, le Député de la circonscription Rudy Salles, Adjoint à la ville de Nice, le Conseiller Général du Canton Honoré Colomas, Vice président de la C.U, le secrétaire général de la commune, P.P Léoneli, Adjoint à Nice et délégué C.U, ainsi que les deux délégués trinitaires à la C.U, Dalmasso et Népi, ne plaident pas en notre faveur sur ce sujet aussi important pour la commune ? On aimerait les entendre à ce sujet.
Nous demandons au maire de sursoir à la vente de ce terrain tant qu’il n’a pas une vision globale du secteur avec des certitudes sur l’engagement de la Communauté Urbaine.
Le contraire laisserait supposer que la décision de vente est subordonnée à des impératifs qui n’ont rien à voir avec la recherche de l’intérêt général.
Les conseillers municipaux Démocrates, Anna Bousquet et Gilles Rainero.