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Le chapiteau à quelques mètres des habitations alentours.
Et un article dans Nice-Matin très "orienté "
Une fois de plus, le chapiteau « provisoire » a fait parler de lui dans les colonnes du N-M du 20 avril dernier. Un fois de trop, dirions-nous. Certes les manifestations associatives et culturelles sont indispensables à la vie de notre cité et d'aucuns souhaiteraient les voir se multiplier. Pour autant faut-il que les riverains de ce qui sert de « salle polyvalente » aux Trinitaires se voient stigmatisés comme ils l'ont été parce qu'ils ont l'audace de se plaindre des nuisances occasionnées par ces manifestations?
Un peu facile de faire les passer pour des empêcheurs de tourner en rond, alors qu'aucune solution pérenne n'est envisagée. On préfère monter les Trinitaires les uns contre les autres : d'un côté les organisateurs d'événements, de l'autre les riverains rabat-joie, sauf à dire que le provisoire dure depuis bien longtemps, trop longtemps même et que peu de gens supporteraient un voisinage aussi bruyant sans rien dire.
La solution, évidemment, serait que notre commune disposât enfin d'une salle polyvalente. Mais ne rêvons pas! La crise est passée par là. On nous l'a suffisamment répété dans ce bulletin ces derniers temps. Il ne reste aux riverains qu'à patienter et subir encore et toujours. Ne vous inquiétez pas, braves gens, il paraît que la commune projette de faire construire une salle des fêtes, « mais cela seulement quand les finances communales le permettront », c'était aussi écrit dans le Nice-Matin. Autant dire que ce n'est pas demain la veille!
Encore un des 10 désormais « fameux » engagements qu'avait pris notre premier magistrat lors de sa campagne électorale et qu'il aura bien du mal à tenir. Certes les circonstances économiques en sont la principale cause, mais n'oublions pas que les difficultés financières de notre commune sont bien antérieures à la crise qui sévit aujourd'hui. Un peu facile donc de la prendre pour excuse et d'attendre que « ça aille mieux. »
D'autre part, à l'heure où l'on parle tant du développement durable et où il est de mise de faire bâtir les édifices publics aux normes H.Q.E. (Haute Qualité Environnementale), on peut s'étonner qu'un chapiteau sans aucune isolation thermique ni phonique soit encore d'actualité et il serait peut-être intéressant de savoir combien il coûte aux contribuables trinitaires.
Il n'y a pas de « solution miracle », comme toujours, mais il aurait peut-être fallu se pencher sur la question depuis longtemps et voir à plus long terme. A
Mais comment font-ils donc?
A. Bousquet & G. Rainero
Conseillers municipaux