lundi 3 octobre 2011

Bayrou s'engage sans tarder sur le terrain abandonné par Borloo


Bayrou s'engage sans tarder sur le terrain abandonné par Borloo

LEMONDE.FR | 03.10.11 | 15h12   •  Mis à jour le 03.10.11 | 15h35
François Bayrou, à Giens, le 18 septembre.
François Bayrou, à Giens, le 18 septembre.REUTERS/JEAN-PAUL PELISSIER
Dans la soirée du dimanche 2 octobre, apprenant le retrait de son concurrent centriste Jean-Louis Borloo de la course à la présidentielle de 2012, François Bayrou s'est refusé à tout commentaire. Il se rattrapera lundi soir, lors du journal télévisé de France 2, dont il sera l'invité.
En privé, le patron du MoDem a rappelé qu'il avait toujours pronostiqué cette issue. M. Bayrou, avec des accents béarnais, qualifiait régulièrement M. Borloo d'"empapaouteur". Il répétait que son ancien porte-parole de 2002 ne résisterait pas à la "lessiveuse" de l'élection présidentielle. Le député des Pyrénées-Atlantiques jugeait M. Borloo trop fragile psychologiquement et politiquement, après huit années passées au gouvernement. Il l'estimait, aussi, coupable de son amitié pour Bernard Tapie, pris dans l'interminable affaire d'Adidas et du Crédit lyonnais.
En attendant que M. Bayrou s'exprime, Marielle de Sarnez, vice-présidente du MoDem, donne la position de son parti. "Cette décision confirme notre analyse. Nous n'avons pas varié depuis le premier jour. Cela fait des mois que nous répétons qu'il ne sera pas candidat", assure Mme de Sarnez. "L'élection présidentielle suppose de la constance, de la solidité. Il était logique qu'un processus de décantation et de clarification intervienne", poursuit-elle.
HERVÉ MORIN EN LICE
"La logique, c'est qu'il y ait un candidat de la majorité, qui sera, sauf coup de tonnerre, Nicolas Sarkozy. Elle suppose qu'il y ait un candidat de la gauche. Et elle suppose qu'il y ait un candidat central", analyse l'eurodéputée. Et d'affirmer : "Nous sommes profondément pour rassembler tous ceux qui, de bonne foi, veulent une majorité centrale. Il faut unifier le centre et au-delà du centre."
Le retrait de M. Borloo qui, au printemps, avait obtenu la création de l'Alliance républicaine écologiste et sociale (ARES) pour agréger les formations du centre droit orphelines de la défunte UDF (Parti radical de M. Borloo, Nouveau Centre deHervé Morin, Gauche moderne de Jean-Marie Bockel, Convention démocrate deHervé de Charette), laisse du champ à M. Bayrou. Mais pas un terrain désert pour autant.
Au sein de l'ARES, Hervé Morin, qui avait fait part de ses ambitions présidentielles avant M. Borloo, reste en lice. Il sera, mardi matin, l'invité de RTL. Pour réaffirmerses velléités. "Le processus de décantation n'est peut-être pas terminé", s'amuse-t-on au MoDem.
GRANDE DISPERSION
Reste aussi le cas de Dominique de Villepin. L'ancien premier ministre, relaxé dans l'affaire Clearstream, continue à agiter l'idée de sa candidature. Sans convaincresur sa capacité à la mettre en œuvre. Dans l'entourage de M. Bayrou, on rappelle que M. de Villepin s'est prononcé dans Libération, le 3 septembre, en faveur d'un"centre courageux" et de l'élaboration "collective" d'un programme "à l'automne". Il a aussi décerné un satisfecit à M. Bayrou, qui "analyse très bien", selon lui, "la situation d'urgence" du pays.
L'analyse des intentions de vote en faveur de M. Bayrou montre le chemin qui lui reste à parcourir. Un sondage sur la présidentielle, réalisé début septembre par l'IFOP, pour Le Journal du dimanche, à partir d'un échantillon large de près de 2 000 personnes, faisait apparaître une grande dispersion des personnes déclarantavoir voté pour M. Bayrou en 2007. "En cas de candidature de François Hollande pour le PS, 31 électeurs de M. Bayrou disaient vouloir se reporter sur François Hollande, 13 sur Jean-Louis Borloo, 8 sur Nicolas Sarkozy, 6 sur Eva Joly, 5 sur Marine Le Pen, seulement 24 restant fidèles à M. Bayrou , détaille Frédéric Dabi, directeur du département opinion de l'IFOP.
Pierre Jaxel-Truer

4 commentaires:

Patrick a dit…

Pas De souci AYROU sera au Second tour !!!Face à François Hollande et on gagnera la présidentielle !!!!!

Anonyme a dit…

LES ARBRES...

Les arbres, nécessaires au bien-être des citadins, doivent être protégés
LEMONDE.FR avec AFP | 03.10.11 | 15h37

" Des politiques spécifiques doivent être mises en place pour protéger les arbres en milieu urbain, nécessaires au bien-être des citadins, indique l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), dans un communiqué diffusé lundi 3 octobre. "

" La FAO "exhorte les pays à prêter une attention accrue à la gestion et à la protection des arbres en milieux urbain et périurbain", à l'occasion de la Journée mondiale de l'habitat, relayant le message porté par le Partenariat de collaboration sur les forêts (PCF), groupement international dont la FAO est membre. "

COMBIEN D'ARBRES Y AVAI-IL À LA TRINITE AVANT L'ARRIVÉE DES "MARCHANDS DE BIENS COMMUNAUX"?

MERCI DE ME L'INDIQUER, PRIÈRE DE NE PAS COMPTER LES PSEUDOS BONZAÎS RIDICULES DANS LEUR CAISSE, QUI NOUS DEMANDENT PITIÈ,
QUE FERONT LES PROCHAINS ÉLUS COMME POLITIQUE DE L'ARBRE?
PAR PITIÈ (ENCORE) PAS DE "COUILLONNADES" DE PLANTER DES OLIVIERS DANS UN TROU SANS SOLEIL, STYLE L'EXPLOIT DU "PETIT GÉNIE" À RIBA ROUSSA!

Jean de la Face Cachée de la Lune

Anonyme a dit…

PUBLIC OU PRIVÉ NOUS NE SAVONS PAS QU'ELLE EST LA MARGE,

5%, 10%, OU PLUS?

EN TOUT ÉTAT DE CAUSE LES BIENS SE VENDENT, SEULEMENT CEUX QUI VENDENT EN PEUVENT NOUS RÉPONDRE...

" Marchand de biens

« Le marchand de biens a pour activité le négoce des immeubles et des fonds de commerce. En tant que commerçant, il achète pour revendre en réalisant un bénéfice. A ce jour, la profession de marchand de biens n’est pas réglementée. Or, son activité fait appel à des techniques extrêmement diverses. Il lui incombe en effet de connaître et d’appliquer des règles juridiques et fiscales aussi variées que celles relatives à la vente d’immeubles, la construction, la copropriété ou encore l’urbanisme. » "

" En France

Le statut de marchand de biens est prévu par l'article 1115 du code général des impôts.
Il y a en 2010 environ 20 500 marchands de biens en France dont la grande majorité pratique cette activité à côté de leur activité professionnelle principale en réalisant très peu d’opérations par an.
Le métier étant très peu connu, très peu de personnes pratiquent cette activité comme profession principale car elle demande beaucoup de connaissances dans des domaines très variés comme l’urbanisme, l’immobilier, la finance, la construction… de plus les risques financiers sont important au vus des montants engagés. "

EXTRAIT DE WIKIPEDIA

Félicien, impasse de Janus

Anonyme a dit…

NOTRE BON MONSIEUR QUI PRATIQUE LA BATTOLOGIE, À PROPOS DES 10 %,
SOIT IL A UNE GRANDE IMAGINATION, MAIS NOUS L'AURIONS VUE,
SOIT, PAR UN EFFET DE MIROIR, IL NE FAIT QUE PARLER DE LUI-MÊME,
ALLEZ SAVOIR, PATIENCE...

JEHAN, impasse de la figue de sa tante