vendredi 21 novembre 2008


De l'air !

Question épineuse que celle de l'environnement! A l'heure où les médias ne cessent de mettre le sujet sur le tapis, où l'on nous fait force recommandations pour économiser l'énergie et rouler plus propre, où l'on nous parle d'afficher sur les produits de grande consommation les fameuses « étiquettes vertes » précisant le taux de rejet de C02 généré par la fabrication de ces produits, on est en droit de se demander ce que nous respirons quotidiennement à la Trinité et ailleurs.

L'Union Européenne a récemment demandé des « explications »sur les raisons qui font que la qualité de l'air est si mauvaise dans la vallée du Paillon. Il semble que la DRIRE (Direction Régionale de l'Industrie, de la Recherche et de l'Environnement) ait lancé une étude à ce sujet. La vallée du Paillon, dont notre commune fait partie, subit chaque jour les rejets atmosphériques de pas moins de huit entreprises, objets de cette fameuse étude : deux cimenteries (à Contes et à la Grave de Peille), un incinérateur d'ordures ménagères (à l'Ariane), deux carrières (sur les communes de Blausasc, Peille, Contes et Drap), une société d'exploitation de carrières (à Saint André), une société de production d'enrobés (à la Trinité) et une société de produits asphaltiques (à Saint André). N'oublions pas le voisinage d'un trafic routier important généré par l'autoroute, la pénétrante et l'activité liée au centre commercial (environ 14 000 véhicules par jour!).

Or il n'y a à ce jour aucune station de relevé de pollution atmosphérique sur notre territoire et nous respirons quotidiennement un air chargé de particules de poussières, d'oxyde d'azote, et autres en sachant que dans les communes voisines équipées de stations de relevés les taux de pollution atmosphérique atteignent des niveaux plus qu'inquiétants. Nous subissons, nous aussi, cette exposition sans disposer de mesures de la qualité de l'air et sans connaître les conséquences sur notre santé et celle de nos enfants.

On ne nous fera pas croire que « le nuage » s'arrête à l'entrée de notre commune! Il y a donc urgence, dans ce domaine aussi!....

jeudi 20 novembre 2008

Pour la défense de l'école maternelle

Le démantèlement de l'école républicaine par Xavier Darcos est en passe de franchir une étape décisive : la suppression de l'école maternelle (avec l'intégration de la Grande section à l'école élémentaire).

L'accueil de la petite enfance sera confié à des "jardins d'enfants" (comme en Allemagne, paraît il) de 3 à 5 ans.

Que peut on attendre d'une telle mesure ?

1. Qui va prendre en charge l'accueil des petits?. Deux solutions : soit l'accueil se fera à la charge des communes, voire des structures intercommunales, soit il se fera par des organismes privés.

2. Effets induits.Une inégalité criante de l'accueil des 3 - 5 ans selon les territoires. Si les grandes communes ou agglos pourront (et encore, c'est pas sur) assurer un service public de substitution , qu'en sera-t-il des communes rurales, des cantons ruraux, des banlieues ?? Qui pourra assurer cet accueil ? Pour les communes faisant le choix d'assurer un service public d'accueil des 3-5 ans, la question du coût va se poser. A qui le faire porter? Va-ton assister à une municipalisation de l'accueil des 3-5 ans? Va-t-on plutôt se tourner vers une privatisation de l'accueil des 3-5 ans.

3. Vers une fracture territoriale qui s'élargit. Comment ne pas imaginer la perte d'attractivité des territoires qui ne pourront assurer l'accueil des 3-5 ans? Les communes rurales, les banlieues pauvres vont perdre encore un peu plus de ce qui les rattachent à la République, au reste du territoire. Et que vont devenir les écoles élémentaires s'il n'y a plus d'enfants en maternelle.

4. Un service de qualité hétérogène, pour quels résultats auprés des enfants?

5. Dans le programme présidentiel de 2007, François Bayrou insistait sur la nécessité de remettre l'état "là où ça va mal". Le désengagement de l'état sur l'école maternelle va à l'encontre même de ce principe. Lors du discours de clôture à Cap Esterel, François Bayrou a dit ceci : "Or, la justice, cela commence simplement à l'école et en maternelle. C'est pourquoi je préconise un effort national : concentrer sur le plus jeune âge dans les milieux fragiles, avec un programme de recherche sur la petite enfance et une stratégie d'éducation des familles, lorsque les enfants sont en situation de ne pas trouver l'équilibre nécessaire pour les acquis qui doivent être les leurs."

6. Que pouvons donc nous faire, nous MoDem? A mon avis, agir, prendre part à des débats sur la question, participer et manifester, faire entendre notre voix.

dimanche 16 novembre 2008


MERCI A NOTRE DEPUTE RUDY SALLES ;

Merci à notre Député Rudy SALLES de s’intéresser à nous.

Son éditorial sur deux colonnes en première page de la publication communale, 3V n° 183, à la place du maire est un symbole qui n’échappe à personne.

Cela nous rassure car nous pensions, à la lecture de son blog, qu’à cause de son emploi du temps « surbooké » et de ses déplacements multiples, il nous oublie un peu... comme il a oublié sa fonction de Conseiller Régional lorsqu’il a signé son article, tout autant que celle de futur Président du Parlement de la Méditerranée (voir Nice Matin du 14.11.08). Ouf !!!

Bon pour le surmenage toutes ces fonctions compilées ?

Bon pour la Démocratie le cumul des mandats ?

Malgré tout, je me permets d'interpeller Monsieur Rudy Salles en tant que citoyen et élu trinitaire sur la question de la gratuité de l’autoroute de contournement de Nice, où en est-on ?

Elle fut votée à l'unanimité le 15/12/1995 par le Conseil Régional et a ville de Nice en a adopté le principe dans sa motion du 19/01/1996.
10 ans plus tard, où en est-on ?
Marseille-Aix en Provence : gratuit.
Lyon-Vienne : gratuit.
Paris : périphériques gratuits
.
Niçois et habitants du 06 payent approximativement 65 000 € par jour pour contourner Nice !!! ??
Et vous trouvez ça normal ! !

Non sens, injustice, discrimination, paupérisation.
La précédente municipalité n'avait pas pris le problème à bras le corps. Pourquoi ?

Nous attendons du Député de la circonscription Rudy SALLES qu’il confirme ses engagements forts et ses prises de positions sur ce dossier car nous, nous n’oublions pas.

Les efforts de pédagogie qu’il emploi pour convaincre les Trinitaires du bien fondé de la Communauté Urbaine, auraient été utiles à l’enrichissement d’un débat public qui a été confisqué aux citoyens.

C’est dommage, c’est bien tardif.

Ça non plus nous n’oublierons pas !

Les Trinitaires jugerons !

Rainero Gilles .

MOTION A L’ADRESSE DU MAIRE DE LA TRINITE

MOTION A L’ADRESSE DU MAIRE DE LA TRINITE

Considérant que la transformation envisagée en communauté urbaine de la communauté d’agglomération Nice Côte D’azur aurait pour conséquence une modification radicale des conditions dans lesquelles la ville de la Trinité est aujourd’hui administrée, celle-ci ne pouvant plus alors exercer sa liberté que dans le cadre de simples compétences de proximité en raison de la nature et de l’ampleur des attributions dont la loi prévoit le transfert obligatoire à la communauté urbaine.

Considérant que la transformation envisagée aurait également pour effet de modifier en l’altérant la portée du vote local des trinitaires en ce que, contrairement au conseil municipal, l’instance communautaire qui présiderait alors aux destinées essentielles de la ville serait constituée d’élus au suffrage indirect seulement.

Considérant que ces modifications d’importance seraient de surcroît définitif, la loi interdisant à une commune membre d’une communauté urbaine de s’en retirer,

Le conseiller municipal soussigné : RAINERO Gilles,

Estime que les trinitaires doivent être pleinement informés des conditions et conséquences de l’adhésion de la ville à la communauté urbaine envisagée,

Juge indispensable et légitime que, devant l’importance des modifications que cette adhésion entraînerait de manière automatique et irréversible, les trinitaires puissent exprimer leur volonté collective dans un cadre légal et incontestable,

Rappelle les dispositions de l’article L2141-1 du Code général des collectivités territoriales selon lesquelles

« le droit des habitants de la commune à être informés des affaires de celle-ci et à être consultés sur les décisions qui les concernent, indissociable de la libre administration des collectivités territoriales, est un principe essentiel de la démocratie locale »

Demande en conséquence au maire de proposer au conseil municipal de soumettre à un référendum local, tel que prévu par les articles LO1112-1 et suivants du Code général des collectivités territoriales, l’adhésion éventuelle de la ville de la Trinité à la communauté urbaine qui pourrait se substituer à la communauté d’agglomération Nice Côte d’Azur.

Fait à la Trinité, le 11 septembre 2008

mercredi 12 novembre 2008


Toxiques affaires 12 11 08 TéléCinéObs

http://cinema.nouvelobs.com/actualites/article/id/299

La nourriture, nouvelle star des écrans ? Après le «Cauchemar de Darwin» et le documentaire autrichien «We Feed the World», c'est au tour de «Nos enfants nous accuseront», de Jean-Paul Jaud, de s'attaquer au contenu de nos assiettes. En s'interrogeant sur une des plus grandes préoccupations du moment : les pesticides.

Le film commence avec un colloque d'experts à l'Unesco, qui réunit médecins et toxicologues. Ils évoquent une épidémie de cancers, notamment chez l'enfant, avec une hausse de 1% par an depuis quinze ans. Au banc des accusés ? Ces innombrables substances toxiques qui font partie de notre quotidien, que nous les respirions ou que nous les retrouvions dans notre assiette. On se rend ensuite à Barjac, une petite bourgade dans les Cévennes. Nature préservée, campagne magnifique : c'est l'image du paradis. Détrompez-vous ! La caméra se pose à la cantine de l'école de Barjac. Et s emploie à montrer, aliment par aliment - salade, pain, tomate -, toutes les substances chimiques que nos bambins ingèrent : de quoi donner des cauchemars aux parents ! Heureusement, le maire de Barjac a décidé de réagir et de créer une cantine bio, le fi l rouge du documentaire. Des bambins courant dans l'herbe, des bébés, des mamans, une musique très présente : «Nos enfants nous accuseront» n'hésite pas à jouer la carte de l'émotion.

Mais ce n'est pas là que le documentaire est le plus efficace. «Nos enfants nous accuseront» donne également un coup d'éclairage cru sur le scandale sanitaire qui touche les agriculteurs. Maladies de Parkinson, cancers... Constat cynique : contrairement aux salariés qui ont travaillé au contact de l'amiante, touchés par un cancer bien spécifique, celui de la plèvre, les agriculteurs, eux, sont condamnés à rester des victimes silencieuses. Et leurs enfants sont également touchés, avec la recrudescence de malformations endocriniennes ou de cancers. Voilà ce viticulteur qui raconte qu'il ne peut plus uriner pendant trois jours après l'épandage, cet autre qui dit saigner du nez à chaque fois qu'il prépare son «cocktail» de pesticides.

Et il y a ces images impressionnantes d'épandage massif. Du haut d'un tracteur, une silhouette en costume de cosmonaute, portant un casque façon «Blade Runner», asperge des vignes de pesticides. On se croirait dans un film de guerre ou de science-fiction. Mais non. C'est tout simplement comme ça qu'on cultive le raisin, de nos jours. De quoi se convertir au bio pour de bon. Doan B
Lettre d'information du Mouvement Démocrate des Alpes Maritimes

Café Démocrate Européen avec NATHALIE GRIESBECK le 15 novembre !

Rendez-vous à l'hôtel Radisson de Nice samedi 15 novembre à 18h avec Nathalie Griesbeck, députée européenne MoDem-ADLE


Dans le cadre de la campagne pour les prochaines élections européennes le Mouvement Démocrate met en place dans toute la France des rendez-vous citoyens parmi lesquels figurent en première ligne les cafés démocrates européens.

"Il nous revient de penser une Europe nouvelle et de la faire aimer" François Bayrou

Les cafés démocrates européens sont des séances de débats ouverts et libres. Ils ont pour but de former et d'informer les citoyens sur les enjeux de l'élection européenne et sur les thématiques importantes de l'Union Européenne.

Dans les Alpes-Maritimes, le premier café démocrate européen est organisé par le mouvement jeune, les « Jeunes Démocrates 06 ». Nous recevons Madame Nathalie Griesbeck, députée européenne MoDem-ADLE, qui parlera de l'utilisation des finances au sein de l'Union Européenne : Nous en profiterons pour informer les citoyens sur la vraie nature de la crise, pour leur donner tous les outils pour faire le lien entre la situation financière de l’Union Européenne et celle de la France. Le public pourra intervenir, poser des questions, soulever des problèmes, et émettre des propositions.

Mais surtout, nous voulons permettre aux citoyens de venir connaître l’Union Européenne et de mieux la comprendre !

Nous invitons les adhérents ou non-adhérents, de tout âge, à ce premier rendez-vous démocrate et européen. L'Europe a besoin de vous ! N'hésitez pas à faire passer l'information ! L’équipe des Jeunes Démocrates 06 souhaite vivement votre présence :

Samedi 15 novembre 2008 à 18h (accueil à partir de 17h30)
Hôtel Radisson – Espace Clipper
223, Promenade des Anglais 06200 NICE

Pour des raisons logistiques, merci de bien vouloir confirmer votre présence à Sandrine.

Contact : Sandrine JULIEN Présidente des Jeunes Démocrates 06
06 12 65 58 80 sand.julien@gmail.com

mardi 11 novembre 2008

11 NOVEMBRE

8 millions de tués.
6,5 millions de blessés.
6 millions d'orphelins.
3 millions de veuves.
Ça devait être la dernière, la der des der, certain, plus jamais ça ..

Tu es rentré, brisé, meurtri, blessure une balle dans un poumon, sauvé par un tirailleur sénégalais qui t'as rapatrié à l'arrière du front, heureux de vivre, mais le sentiment coupable d'être vivant, d'en être sorti, tes compagnons étendus là-bas dans les gravas et la boue. Des cauchemars ont hantés toutes tes nuits. Tu as continué ta vie de facteur sans rechercher les honneurs.

Tu t'appelais Mathieu, tu as fait ton devoir, ce qu'on te demandais de faire, tu as payé de ton sang pour être Français, tu étais mon grand père, notre grand père.

Aujourd'hui, je pense à toi.
Respects.

vendredi 7 novembre 2008

La Révolution n'est ni à gauche ni à droite, elle est devant nous !



RETRAITES: CAP21 POUR DES ETATS GENERAUX DE LA PROTECTION SOCIALE

Communique de presse

" Dans la nuit de vendredi à samedi, l'Assemblée nationale a voté, dans le cadre de la Loi de financement de la Sécurité sociale, un amendement visant à autoriser le travail jusqu'à 70 ans. Même si cette possibilité est fondée sur le volontariat et non sur la contrainte, CAP21 dénonce une mesure purement conjoncturelle qui peut certes se justifier au regard des difficultés économiques et sociales inférées des crises actuelles, mais qui, en tout état de cause, élude la problématique plus générale d'une réforme profonde du financement de notre modèle social et des couvertures retraites de base. Pour CAP21, parti cofondateur du Mouvement Démocrate, la majorité présidentielle vient à nouveau de faire la démonstration de sa vision court-termiste s'agissant de notre protection sociale.

Plutôt que d'assumer une "rupture" qui est pourtant revendiquée par la grande majorité des acteurs impliqués, l'Assemblée nationale se contente en fin de compte de reproduire les mesures purement techniques (et socialement injustes) qui ont cours depuis 30 ans, quel que soit la couleur politique du pouvoir en place : au lieu de refondre la logique des mécanismes de financement de nos couvertures sociales, l'amendement en question la reproduit, comme s'il n'existait aucune autre alternative que le prolongement de la durée de cotisation des travailleurs. Pour Benoit Petit, délégué thématique social/société de CAP21, il est plus qu'urgent de tirer les conclusions de l'échec d'un système qui a été mis en place aux lendemains de la seconde guerre mondiale, et qui ne prend absolument pas en compte les bouleversements économiques et sociaux majeurs qui se sont opérés dans les années 1970 et 1980.

CAP21 s'étonne ainsi que la proposition d'instaurer une "TVA sociale" - pourtant une promesse du candidat Nicolas Sarkozy - soit tombée dans les oubliettes gouvernementales alors qu'en Allemagne et au Danemark, cette solution a produit des effets plus que bénéfiques sur la santé financière des couvertures de base. Enfin, CAP21 rappelle que la jurisprudence constante de la Cour de justice des Communautés européennes favorise les couvertures sociales réellement fondées sur le principe de la solidarité nationale, en les préservant notamment de l'application du droit de la concurrence.

La proposition visant à faire travailler plus longtemps les Français en vue de leur faire assumer les coûts sociaux supplémentaires induits par l'activité économique et l'évolution démographique n'est pas une solution acceptable au regard de l'objectif de Justice sociale. Outre le fait qu'elle se révèlera, à court terme, insuffisante pour sauver nos couvertures de base (car très en deçà des besoins sociaux actuels et à venir), elle maintient le système français dans la logique qui le conduit à sa faillite.

L'urgence sociale impose un débat de fond sur la protection sociale et ne peut, en aucun cas, se résoudre par de simples jeux mécano-techniques pris à la va vite. "



Prière de ne l'imprimer qu'en cas de nécessité absolue ( et sur du papier recyclable )

mercredi 5 novembre 2008


De l’usage abusif du « point, à la ligne ! »

Nos articles, publiés dans la « tribune de l’opposition », sont régulièrement la cible des moqueries et autres commentaires dédaigneux de quelques donneurs de leçons de grammaire et d’orthographe.

Certes, nous ne sommes ni la réincarnation de Molière ou de Victor Hugo ni les disciples de Daniel Pennac. Cela dit, à la relecture des « litanies » qui nous sont « servies » toutes les deux semaines dans le bulletin communal, on est en droit de se demander si ceux qui s’amusent à la lecture de nos quelques fautes d’orthographe ne feraient pas mieux de relire leur prose avant de nous « assaisonner » de leurs précieux conseils !

En voici quelques exemples. Cela froissera peut-être certains ; mais comme on dit, « c’est de bonne guerre ! »

Premièrement, la grammaire nous enseigne qu’une proposition subordonnée ne saurait se suffire à elle-même. Or force est de constater que les premières pages du 3V sont constellées de propositions subordonnées formant à elles seules des paragraphes entiers. Pour mémoire, on trouve dans le bulletin n° 170 du 18 avril 2008 la « phrase » suivante : « Surtout si elles sont indignement soutenues par des prétendants en mal croissant de notoriété et de pouvoir. » « Si » étant une conjonction de subordination, cette phrase ne saurait être grammaticalement correcte. D’autre part, le sujet, « elles », désigne des « pratiques belliqueuses », qui ne sauraient « être soutenues », mais plutôt « être mises en œuvre. »

On trouve un peu plus loin « Sauf, bien sûr, celles et ceux qui n’ont aucun avantage à le faire. », paragraphe qui ne saurait avoir de sens en soi.

De la même manière, si on se reporte au 3V n° 176 du 11 juillet 2008, on remarque le paragraphe qui suit : « Des principes qui participent de la faculté, pour une collectivité, de déléguer certaines de ses attributions de droit au profit d’une structure qui en exercerait la gestion en ses lieux et place. » Malheureusement, on ne trouve toujours pas de verbe principal.

On pourrait multiplier les exemples (malheureusement présents dans tous les bulletins que nous avons lus), mais cela s’avèrerait quelque peu fastidieux.

On observe également ça et là quelques incongruités de langage telles que : « S’ils en ont fait une (« de recette ») c’est à leur préjudice, plutôt en valeurs négatives… » Qu’une recette soit « au préjudice de quelqu’un » paraît quelque peu étrange ; si elle est de surcroît « en valeurs négatives », il s’agit bien plutôt d’un « préjudice » proprement dit que d’une recette quelconque !

On rencontre également un curieux futur dans le bulletin n°173 du 30 mai 2008 : « C’est au cours du dix-neuvième siècle que surgiront la plupart des problématiques socio-économiques…… » Le XIXème siècle étant passé et terminé, on pourrait plutôt s’attendre à un passé composé (« qu’ont surgi ») ou mieux, un passé simple (« que surgirent »). D’autre part, le sujet du verbe « surgir » étant « la plupart », il nous semble que le verbe devrait être au singulier.

Ensuite, on observe également un usage abusif du verbe « confronter » en tant que verbe transitif direct (« confronter quelque chose »). Après vérification dans des ouvrages de référence, cette construction n’est pas correcte. On est confronté à quelque chose, ou on confronte une chose avec une autre, mais « on ne confronte pas quelque chose. »

Exemple tiré du 3V n° 174 du 13 juin 2008 : « à ce titre nous confrontons actuellement une difficulté…. » ou encore « aux problématiques que confronte la communauté trinitaire… » dans le bulletin n° 170 du 18 avril 2008.

On nous parle ensuite dans le 3V n°175 du 27 juin 2008 « d’enfants d’âge maternel » ou encore « d’enfants maternels » pour désigner « les enfants fréquentant les écoles maternelles. » Certes, on « se comprend », mais la tournure à de quoi surprendre !

Après vérification, le nom "subséquence" n'existe dans aucun dictionnaire, 3V n° 182 du 31 octobre 2008, page 5 !

On ne saurait faire ici une liste exhaustive des offenses faites à la syntaxe, mais on aura compris qu’elles sont suffisamment nombreuses pour que nos donneurs de leçons orthographiques, grammaticales et autres relisent leur copie avant de nous reprocher quoi que ce soit !

A bon entendeur, salut !

Rainero Gilles

Politique développement durable

Parmi les multiples attentes de changement qu'incarne Barack Obama, il y aussi la politique environnementale américaine fédérale. Georges Bush a incarné jusqu'au bout le refus de signer le protocole de Kyoto. Sur le climat comme sur d'autres sujets environnementaux, quel président sera Barak Obama ?

Gilles

dimanche 2 novembre 2008

Loi création et internet: l'urgence pour éviter la "riposte" européenne

La Révolution n'est ni à gauche ni à droite, elle est devant nous !

Loi création et internet: l'urgence pour éviter la "riposte" européenne

Situation ubuesque: alors que la France subit de plein fouet les conséquences de la crise financière, le gouvernement déclare l'urgence pour "la loi création et internet" pour éviter le désaveu du parlement européen.

Conformément au vote des parlementaires européens, Cap21 rappelle que les FAI (fournisseurs d'accès internet) ne peuvent et ne doivent avoir un rôle de police du web, seule l'autorité judiciaire est compétente en la matière.

Une fois de plus Cap21 constate que les lobbies sont à la manoeuvre auprès de sénateurs qui doivent examiner le texte à partir du 29 novembre, pour empêcher toute évolution du projet vers des solutions alternatives comme proposé par le rapport Thiollière.

Au même titre que la disparition programmée des radios libres, la disparition du cinéma d'auteur et de pans entiers de la culture, la création internet ne peut pas être le domaine réservé des industriels et Cap21 souhaite à l'occasion de ce débat que l'expression "création culturelle" retrouve toute sa valeur et toute sa place.

Prière de ne l'imprimer qu'en cas de nécessité absolue ( et sur du papier recyclable )

samedi 1 novembre 2008

Bonjour à tou(te)s,

Notre référé transfert de compétences a été rejeté sans aucune motivation par le juge comme vous avez pu le constater à la lecture de l’ordonnance reçue .

Grande première juridique ! Par ailleurs, notre requête a été considérée comme recevable; Nous préparons donc un nouveau recours contre l’arrêté de transformation lui-même.

Notre action a eu comme effet collatéral de remettre à plat les statistiques démographiques. Du coup, au lieu des 533070 habitants annoncés par la Préfecture début septembre on en est maintenant à 500264. Ce qui signifie que sans Coaraze ( 654 habitants) la CU est morte ! La stratégie adoptée jusque ici par la municipalité n’a maintenant plus de sens : Coaraze ne peut plus compter sur sa discrétion pour se retirer sur la pointe des pieds de la CANCA, Estrosi ne peut plus se le permettre. Coaraze pour sortir de la CANCA doit être partie prenante d’une redéfinition globale de l’inter- communalité à l’échelle départementale.

Concrètement, cela signifie stopper le rouleau compresseur CU en ne se prononçant pas sur l’arrêté préfectoral et en prenant une délibération tout de suite pour signifier la volonté d’en sortir.

Cela est-il envisageable rapidement ? Les élus de Coaraze doivent trancher

Cordialement

Gilles