mardi 29 mai 2012

Les élections Législatives

Cher amis,
Les élections Législatives approchent et vous serez souvent sollicités dans un laps de temps très court pour apporter votre voix à un tél ou un autre.
Je me permets de venir moi-même vous solliciter, après avoir longuement réfléchi, j'ai choisi de rassembler là où d'autres persistent à diviser,  j’espère contribuer à vous aider dans votre choix 



Voter Jean-Christophe PICARD, aux élections Législatives,
    C'est traduire une volonté de rassemblement, autour des idées humanistes, républicaines et sociales, qui anime ma démarche politique.
    C'est,  servir notre pays, notre région, notre commune, et les millions de Françaises et Français qui travaillent dans la dignité, c'est cela qui m'a toujours conduit à faire des choix clairs.
   Le Centre qui est ma famille politique ne peut rien tout seul,  il est émietté éparpillé derrière de multiples chapelles, et je ne souhaite pas voir revenir dans son giron des vieilles gloires pour reconstituer un parti de notables comme l'ex UDF. Certains élus soit disant "CENTRISTES" ont collaboré sans vergogne avec l'ancienne majorité jusqu'au bout, y compris dans ses dérives droitières,  tout en sabordant la belle idée du Modem indépendant au centre. Je ne souhaite pas que le Modem se limite à devenir le parti à recycler les déçus de l'UMP.
 Il y a dans notre pays des forces de progrès qui peuvent et doivent travailler ensemble,  il faut passer du discourt à l'acte, sortir des mots creux , et rassembler.
    Je sais aussi que seul, personne ne peut rien faire. C'est pour ces raisons, mais aussi parce que je pense sincèrement que mon choix de voter F. Hollande au deuxième tour après avoir voté F. Bayrou au premier tour de la présidentielle trace une direction qui me conduit naturellement à soutenir activement  Jean -Christophe PICARD dans cette élection législative difficile pour les petits candidats.
    Jean-Christophe PICARD est un candidat honnête, droit, membre du réseau Anticor contre la corruption, et je suis son suppléant.
A la tête du Parti Radical de Gauche P.R.G, dans les Alpes Maritimes Jean-Christophe apporte une lisibilité et une cohérence à nos engagements politiques respectifs, moi au Centre lui à Gauche, vers l'ouverture et le rassemblement des hommes et des femmes de bonnes volontés.
 Nous apportons nos réflexions pour répondre aux problèmes quotidiens des habitants de la 3eme Circonscription des A.M, qui englobe entre autre les Communes de La Trinité, St André, Falicon, Nice l'Ariane, le secteur du Ray, entres autres secteurs.
Ces problèmes, nous les avons identifiés, nous y avons travaillé,  notre présence dans cette campagne permettra d'y apporter un éclairage tout particulier et encore une fois, des solutions !

 Ces problèmes sont principalement liés à la politique des élus de la majorité départementale actuelle UMP/NC,  qui à soutenu N. Sarkozy, en voici quelques uns listés :

Problèmes de transports, vers Carros et Monaco les deux principaux bassins d'emplois avec Nice, qui pénalisent les budgets des travailleurs et contribuent à polluer ;  Problèmes de gestion des déchets avec un incinérateur au coeur d'un quartier populaire comme solution ultime, un recyclage insuffisant; Problèmes de la prison  désignée non gratta pour des raisons politiciennes à son emplacement actuel, désirée nulle part ailleurs sur La commune de Nice, dont nous ne voulons pas à La Trinité.
 Mais aussi,  Logements.. emploi..Vie associative..Environnement..etc,..
  Chers Amis, Vous avez le choix, soit vous continuez à voter pour des  "professionnels" de la politique politicienne cumulars ou pour des "opportunistes", et là vous savez ce que cela veut dire :  La continuité dans l'échec .

Soit vous soutenez le changement ici aussi en votant pour Jean-Christophe PICARD et moi-même.
Le 10 juin Dans la 3eme Circonscription, La Trinité, Nice L'ariane, Falicon, St André, pour des élections Législatives faites le choix du courage et du changement, Votez Jean-Christophe PICARD et son suppléant Gilles RAINERO.

Merci pour votre attention.

Gilles Rainero;

http://www.prg06.fr/spip.php?rubrique33

lundi 28 mai 2012

Changeons la 3e circonscription


Mon programme « Donnons de l’audace au changement » (4/4) :

Changeons la 3e circonscription

Jean-Christophe Picard 2012Je défendrai vos intérêts dans tous les grands projets concernant notre circonscription :
- Je m’opposerai, avec la plus grande fermeté, aux opérations immobilières sur l’emplacement du stade du Ray, envisagées par la majorité municipale à laquelle appartient le député sortant. Au contraire, je soutiendrai, à cet endroit, l’aménagement d’espaces verts et d’équipements sportifs de proximité.
- Je demanderai la fermeture de l’usine d’incinération de l’Ariane et la mise en place de solutions de remplacement : compostage, méthanisation, recyclage, réduction du nombre de déchets à la source, etc.
- J’exigerai le déplacement de la maison d’arrêt de Nice - aujourd’hui vétuste et surpeuplée - dans une zone peu urbanisée. Je reprendrai donc en mains ce dossier, qui a été laissé à l’abandon par le Gouvernement UMP et ses élus locaux.
- Il est parfaitement scandaleux que la ligne 1 du tramway n’ait toujours pas été prolongée jusqu’à La Trinité ! Je réclamerai l’extension de cette ligne avant la réalisation de la ligne 2, conformément aux engagements qui avaient été pris avec l’État.
Lire aussi, sur ce site :

jeudi 24 mai 2012

Conseil municipal du 24 MAI 2012


 Conseil municipal du 24 MAI 2012
Extraits de nos interventions, 7  délibérations à l'ordre du jour. 

POINTS A L’ORDRE DU JOUR ; 
N° 1.  Information relative au rapport d’observations définitives de la Chambre Régionale des Comptes, à compter de l’exercice 2003.
Je ne m’étendrais pas dans tous les nombreux détails du rapport de la Chambre des Comptes qui est sévère pour votre gestion, mais riches d’enseignements.
 Mais en premier lieu, puisque ce rapport est communicable, il serait souhaitable que les trinitaires soient informés par voie du 3V ou sur le site de la commune par souci de transparence.

Quelques points importants du rapport de la Chambre Régionale des Comptes :
Lors du précédent contrôle en 2004 la situation était qualifiée de « durablement difficile » Or malgré les transferts des compétences et à la Communauté Urbaine et au SIVOM val de banquière la situation ne s’est guère améliorée, nonobstant vos allégations..

La commune poursuit sa politique d’équipement par délégation :
Centre sportif municipal par le Conseil Général, et crèche par le SIVOM, ce qui correspond à des dettes envers les mandataires qui s’ajoutent à sa propre dette. 
Au total l’encours atteint encore 19,7 M€ fin 2011.
Ces transferts de charges aux structures intercommunales ne peuvent pas assoir durablement son rétablissement puisqu’ils s’accompagnent soit d’une réduction concomitante des ressources soit de l’accroissement de la fiscalité additionnelle perçue par le SIVOM ce qui limite ses propres marges de manœuvres fiscales !
 C’est ce que nous avons toujours dénoncé ici ma collègue et moi-même et que vous avez toujours niés, pas plus tard que  lors du DOB .

Et tout est a l’avenant, sur tous les points de la gestion, ce rapport est une mise en garde sévère contre votre gestion sur la période 2004 / 2010.
Il reste à espérer, pour la commune et pour les trinitaires, que cette situation s’améliore enfin.
Pour cela je propose l’arrêt complet des dépenses inutiles, 
et surtout le démarrage enfin de la construction du nouveau eco quartier Anatole France pour créer des recettes fiscales pour la commune, et rien ne s’y oppose sauf l'absence de volonté politique  et l'incapacité des décideurs.

G.R

lundi 21 mai 2012

C'est celui qui dit qui l'est ?

   Cette phrase enfantine : "C'est celui qui dit qui l'est" traduit assez bien l'avis que je porte au propos dans l'article du journal municipal d'information "Vivez Votre Ville N° 265" signé par le maire J-L Scoffié, intitulé pompeusement "La parole du maire".
 Celui ci m'accuse dans un style dont il possède seul le secret " d'attitude insouciante répétée visant à tenter de retarder des projets d'envergure sans autre objectif que celui d'être contre tout" ainsi que de : "participer à gonfler substantiellement le budget communal affecté aux frais d'avocats".
Pour ce qui concerne les frais d'avocats, les contribuables Trinitaires ont une certaine habitude à payer , j'en apporte pour preuve les 27 000 euros consacrés à payer les conseils dans des affaires contre les élus de l'opposition, Mme Bousquet et moi-même, pour des motifs politiques. Sans vouloir "retourner le couteau dans la plaie" l'affaire du contentieux du stade du ROSTIT qui à coûté une petite fortune à la collectivité ( 800 000 € environ)  pourrait également être rappelé comme un cas d'école à notre premier magistrat.

  Je rappelle quelques faits établis et des dates qui pourront "rafraîchir" la mémoire de notre premier magistrat si besoin et rétablir la vérité aux yeux des Trinitaires :

   Il a été le premier destinataire du  mon recours gracieux le 27 février 2012 à l'encontre de l'arrêté qui accorde le permis de construire du 27 décembre 2011 en faveur de la SARL WILLY CAR pour travaux sur construction existante, changement d'un ancien gymnase (SATEM),  en carrosserie, et c'est lui et personne d'autre qui a  rejeté mon recours gracieux le 15 mars 2012, au motif que " si l'argumentaire développé a retenu toute notre attention, il n’apparaît pas fondé en droit". Or un recours gracieux, est comme son nom l'indique, une étape qui peut permettre l' intervention "amiable" et arrêter toute forme de recours.
  C'est bien lui et lui seul qui  à refusé agissant de la sorte,  m'a donc contraint de saisir le Tribunal de céans d'une demande tendant à l'annulation de l'arrêté de permis de construire et du rejet exprès du recours gracieux qui lui a été opposé.
Chers trinitaires, vous pouvez constater que les accusations du maire à mon encontre se retournent contre lui, et qui mieux que cette phrase résume le mieux la situation : "C'est celui qui dit qui l'est ! "

   Je suis donc fondé à m'interroger sur la précipitation à accorder le permis de construire le 27 décembre 2011 sous la signature de l'Adjoint Bernard Népi, Délégué Urbanisme sur la base du POS approuvé le 29 mars 2007;
 Or , à la délivrance du permis de construire, le PLU de la Trinité avait déjà fait l'objet d'un avis favorable de la collectivité locale aux termes du conseil municipal le 8 décembre 2011, il avait été également approuvé par La Métropole NCA désormais compétente en la matière par délibération de son conseil communautaire du 19 décembre 2011.
 De ce seul chef  , l’arrête est illégal.
Quand bien même le projet a-t-il été approuvé sur la base du POS, on peut constater qu'il ne respecte pas l'ensemble des dispositions du règlement du POS et plusieurs violations peuvent êtres constatées :
1er, Une violation des articles UB1 et UB2 du POS ( interdits les constructions à usage industriel ainsi que les dépot de véhicules)
2em, Violation de l'article UB3, du POS ( article relatif a la voirie)
3em, Violation de l'article UB4 ( Réseaux assainissement et pluviales)
4eme, Violation de l'article UB 11 ( concerne l'aspect extérieur des constructions)
5eme, Violation de l'article UB 12 ( les aires de stationnement)
6em, Violation de l'article UB13 (Plantations et arbres)
Pour faire reste de droit, j'ai observé que :
Le dossier ne mentionne aucun local poubelle en violation de la réglementation.
Le dossier ne prévoit pas d'emplacement limite de voie pour la collecte des déchets.
Le dossier ne prévoit pas d'aire de stockage des produits dangereux.
Le dossier ne respecte aucun des points numéros 1 à 4 de la note de service l'environnement de la commune de LA TRINITÉ.

   Bien entendu, tout le monde comprendra que sa seule issue politique dans cette affaire est de tenter de me diaboliser aux yeux des trinitaires.

lundi 14 mai 2012

Extrait de la Tribune de l'Opposition, journal municipal d'information de La Trinité,


3V-265

 

ELECTION, beaucoup de monde me demande pour qui j'ai voté;  En quoi ce vote a-t-il une quelconque importance sur la politique que je souhaite mener dans une petite commune comme La Trinité ? 

RECUEILLEMENT  ET EMOTION,  le 8 mai au Monument aux Morts avec le dépôt de bouquets des jeunes du Conseil municipal des enfants Trinitaires, aux morts pour la France.

TRIBUNAL ADMINISTRATIF, par courrier du 15 mars 2012, Monsieur le maire de La Trinité a rejeté le recours gracieux de Gilles Rainero élu,  à l’encontre de l’arrêté du 27 décembre 2011 accordant à la SARL WILLY CAR un permis de construire, changement de destination de l’ancien gymnase SATEM, en vue de la réalisation de travaux pour une carrosserie, au motif que « Si l’argumentaire développé a retenu toute notre attention, il n’apparait pas fondé en droit. »
Nous déplorons l’insistance du maire, dès lors que le projet du pétitionnaire ne pouvait être accepté au regard des règles du P.L.U, un refus aurait dû être opposé.
Nous ne comprenons pas l’entêtement à vouloir défendre ce projet de carrosserie en violation des articles UM1 du PLU qui précisent expressément que sont interdites les constructions destinées à l’industrie, aux entrepôts, dépôts de ferrailles, véhicules accidentés et des articles UB1 et UB2  ainsi que les articles UB3, UB4, UB11, UB12 et UB123 du POS auxquels il est fait référence.
Nous demandons des explications au maire lors du conseil municipal du 24 mai à 18 h 30.

Les conseillers municipaux Démocrates, Anna Bousquet et Gilles Rainero.

jeudi 10 mai 2012

"Centre pour la France" lors des élections législatives, lors d'une conférence de presse, jeudi 10 mai à Paris.


François Bayrou a présenté la démarche des candidats du "Centre pour la France" lors des élections législatives, lors d'une conférence de presse, jeudi 10 mai à Paris.
Seul le prononcé fait foi.
L’élection présidentielle a livré son verdict. François Hollande a été élu, et Nicolas Sarkozy a organisé la transition comme elle devait l’être. Les Français ont apprécié ce moment républicain, ce qui prouve qu’il y a dans notre pays aujourd’hui un grand besoin d’apaisement.

Dans cette élection, j’ai pris mes responsabilités. Pour moi, la vie, cela consiste à prendre ses responsabilités. Je l’ai fait, est-il besoin de le dire, sans aucune idée d’intérêt, sans aucune sorte de marchandage. On me dit : vous avez pris des risques ! On va vous le faire payer et vous désigner comme cible. Je l’accepte. J’assume cela. J’ai pris cette décision, parce que je considérais que l’essentiel se trouvait en jeu, qu’au bout du compte, malgré mes réserves sur bien des points, l’alternance offrirait une chance nouvelle au pays.

Et notre marque de fabrique, à nous, c’est que nous ne faisons pas de la politique comme un marchandage : nous faisons de la politique comme un engagement. Et nous pensons que le courage est nécessaire à l’engagement. Or l’engagement, et le courage, c’est précisément ce qu’il faut à la France. Pas le sectarisme. Car la période que nous allons vivre va être la plus rude, la plus exigeante, que la France ait traversée depuis longtemps.

Je veux vous dire solennellement ceci : la crise vient, plus vite et plus dure qu’on ne l’imaginait ! L’étincelle part de Grèce, mais c’est dans les États endettés de la zone euro, et au premier chef chez nous en France, que l’incendie risque de s’allumer.

Voilà la dure réalité. Cette crise est celle des États surendettés de la zone euro. En finançant à crédit leur train de vie, en dépensant pour le courant et pas assez pour l’investissement, ces pays, et le nôtre, se sont placés dans une situation invivable. La crise qui vient sera la plus rude de celles que notre pays aura traversées depuis la guerre, parce que cette crise risque de menacer d’abord notre modèle social et de services publics.

J’espère que des démarches de croissance seront acceptées par les autorités de l’Union européenne. Mais c’est à l’horizon de plusieurs années. Et elles ne seront acceptées que si, en même temps, les pays cessent de s’endetter, et cela c’est à court terme. Et comme dans toute crise, ce sont les catégories les plus fragiles qui risquent d’être les premières atteintes. Il est très important que les gouvernants aient cela à l’esprit.

Et cela a deux conséquences. Il n’y aura pas de répit. Il y aura peut-être un court état de grâce politique, mais pas d’état de grâce économique et social. Et deuxième conséquence : on ne sortira pas de cette crise par les solutions politiques classiques !

François Hollande a un atout : il n’est pas ressenti comme un homme d’affrontements, je crois pour ma part que c’est authentique, il est nouveau, il a un certain crédit dans l’appareil d’État. Surtout, il a obtenu le soutien des catégories populaires les plus fragiles. Mais son programme économique devra être repris en profondeur, à la mesure de la crise, et ce sera un rude exercice de vérité, d’abord dans sa majorité.

S’il trouve en face de lui une opposition agressive et systématique, qui fera feu de tout bois, a fortiori une cohabitation de blocage, il n’existe aucune chance que le pays puisse se redresser. Je suis persuadé que les Français ne veulent pas d’une opposition frontale et systématique pour la période qui s’ouvre. Ils ont envie de gens, même différents, mais réunis qui fassent avancer les choses. C’est dans cette volonté que nous nous inscrivons. Il faut au Parlement un courant politique nouveau qui soit à la fois indépendant et positif. Il faut un courant politique qui dise non à la participation complaisante, non à l’opposition de principe, et oui à l’esprit de responsabilité et d’unité nationale.

Il faut un courant politique qui ne cherche pas l’échec des gouvernants, mais le succès de la France dans les immenses difficultés qu’elle va rencontrer. Des gens qui ne s’en laissent pas compter, qui ne se laissent pas influencer par les intérêts partisans. Et cette force ne peut être qu’au Centre.

Je dis au centre. Pour la première fois, un vrai centre peut exister. Jusqu’à maintenant, le centre ne se concevait qu’à droite. Jamais, depuis des années, il n’avait pu faire la preuve d’une vraie indépendance, d’une vraie liberté de décision, fondée non pas sur des arrière-pensées, mais sur le plus profond de son engagement.

Or pour qu’un vrai centre existe, il faut qu’il réunisse des femmes et des hommes qui assument leur diversité et ne soient pas toujours du même côté de cette barrière imaginaire qui séparerait les Français.

J’ai beaucoup d’amis qui ont voté Sarkozy et appelé à voter pour lui. Je considère qu’ils en avaient le droit. J’ai des amis qui ont voté blanc. Je considère qu’ils en avaient le droit. Beaucoup d’entre nous aussi ont voté Hollande et moi avec eux.

Ils n’ont pas à être accusés de leur vote. Ils en avaient le droit élémentaire comme citoyens. Aucun contrat, aucune dépendance ne doit empêcher un citoyen d’émettre le vote qu’il considère juste.

Et c’est en acceptant cette diversité, en réunissant ceux qui ont fait des choix de deuxième tour différents, et heureusement, que nous créerons le pôle central libre dont la France a besoin. C’est un grand changement.

La création d’une force centrale et libre dans la vie politique française, là est la seule nouveauté, et le seul changement possible. Et cette force centrale qui accepte et veut voir réunies les sensibilités différentes du centre, ceux qui ont voté d’un côté et ceux qui ont voté de l’autre, un pôle qui non seulement accepte la diversité mais la souhaite, c’est la garantie que pour la première fois, un courant refusera le sectarisme, les réflexes de clan, tout pour ou tout contre, toujours pour ou toujours contre !

Au travers des candidats de cette force centrale, pourront s’exprimer tous ceux qui éprouvent un malaise devant la volonté de monopole de l’UMP et du PS. Et je les ai rencontrés, les gaullistes, les sociaux démocrates, les sensibilités sociales de la droite républicaine, les écologistes réalistes. Tous ceux qui n’aiment pas que triomphent les seules logiques d’appareil. Tous ceux qui en ont marre des sectaires d’un bord ou de l’autre.

Quand les décisions seront bonnes et courageuses, le pôle central soutiendra les orientations du gouvernement. Quand elles seront risquées, il le dira clairement. En toutes circonstances, il cherchera à influencer les décisions prises dans le sens du courage, du réalisme, et de l’attention à porter à la vie quotidienne. Il défendra une vision pour le pays, autant que le souci de la vie de tous les jours. Il sera humaniste, pas seulement dans les mots, mais dans les actes. Devant la crise, il défendra l’intérêt national et donc l’unité nationale.

Les candidats de ce pôle central qui auront signé une charte d’engagement se présenteront sous l’étiquette : "Le Centre pour la France".

Ces candidats auront un mot d’ordre : "nous voulons être utiles à la France, pour qu’elle échappe à ses divisions". Ils ne seront pas les hommes et les femmes d’un camp, mais les hommes et les femmes d’un pays et d’un peuple.

mardi 8 mai 2012

La vie "normale" dans ma commune-extrait de la tribune de l'opposition du journal communal N° 264


3V-264

 

Au service de l'Environnement,
Des dizaines d'enfants  volontaires de la vallée, ont consacré un mercredi à nettoyer le Paillon de La Trinité et Drap, qu’ils en soient remerciés.
Les quantités impressionnantes d’emballages et déchets collectés témoignent de la nécessité d'entretenir ces lieux. Il conviendrait en effet de considérer ce fleuve comme un espace naturel pouvant retrouver une bio diversité utile pour l'éco système et la survie d’espèces endémiques. Des progrès ont été fait, la nature revient là où elle avait disparu, des couples de canards nichent à nouveau dans les berges, cette nature perdue peut revenir au moins en partie.
Désormais, c'est une "Politique environnementale" que nous voulons, avec des actions de fond et du sens, pas uniquement des "coups médiatiques" sans lendemain. Nous interpellons les politiques sur la nécessité d’un programme sérieux de réhabilitation des berges du Paillon, avec un calendrier et un financement, les enfants attendent de nous des actes.
Alors, si la nature est si belle, si le Paillon n'est plus un égout à ciel ouvert grâce aux efforts de tous, si les lieux de vie et de détente deviennent si rares dans notre commune, pourquoi refuser de rendre le terrain communal ATIA, situé dans le lit du Paillon à la nature et aux enfants, au lieu d’une déchetterie ?
C'est ce que nous croyons juste et nécessaire pour la qualité de vie de nos concitoyens et l'avenir des jeunes de la vallée des Paillons.
Un peu de cohérence, un peu de Politique et nous parviendrons à faire de ces lieux un espace naturel et de détente.  
Les conseillers municipaux Démocrates, Anna Bousquet et Gilles Rainero.

jeudi 3 mai 2012

Déclaration de François Bayrou 3 mai 2012


Déclaration de François Bayrou
3 mai 2012

J’ai examiné depuis deux semaines l’évolution du deuxième tour de l’élection présidentielle, au travers de la lettre que j’ai adressée aux deux candidats, de leurs réponses, des interventions publiques et du débat d’hier soir.
Je l’ai fait au nom d’un courant politique qui a été soutenu au premier tour par plus de trois millions de Français. Au sein de ce courant politique, il est des sensibilités diverses, plus à droite, plus à gauche, très au centre. Et c’est naturel : le courant central du pays quand il est soumis au choix impitoyable de la bipolarisation est forcément divers.
Cette diversité, j’y tiens. Elle est notre nature propre. C’est pourquoi je ne donnerai pas de consigne de vote. Chacun de mes amis, chacun de mes électeurs s’exprimera en conscience. Je sais qu’il y aura des expressions différentes. Et je les respecterai.
Je veux donc vous dire mon jugement personnel.
Nicolas Sarkozy, après un bon score de premier tour, s’est livré à une course-poursuite à l’extrême droite dans laquelle nous ne retrouvons pas nos valeurs, dans laquelle ce que nous croyons de plus profond et de plus précieux est bousculé et nié dans son principe. L’obsession de l’immigration dans un pays comme la France, au point de présenter dans son clip de campagne un panneau « Douane » écrit en Français et en Arabe, qui ne voit à quels affrontements, à quels affrontements entre Français, cela mènera ? L’obsession des « frontières » à rétablir, comme si elles avaient totalement disparu et que nous y avions perdu notre âme, qui ne voit que cela conduit à la négation du projet européen auquel le centre et la droite, autant que la gauche modérée, ont donné des décennies d’action et de conviction ? Et quant à l’idée que l’école, ce devait être l’apprentissage des frontières, qui ne voit que c’est une déviation même de l’idée d’école, qui est faite au contraire pour que s’effacent les frontières entre les esprits, entre les consciences, entre les époques ?
La ligne qu’a ainsi choisie Nicolas Sarkozy entre les deux tours est violente, elle entre en contradiction avec les valeurs qui sont les nôtres, pas seulement les miennes, pas seulement celles du courant politique que je représente, mais aussi les valeurs du gaullisme, autant que celles de la droite républicaine et sociale.
Comment en est-on arrivé là ? Ce sera l’histoire de cette élection, de cette rupture au sein du peuple français, rupture qui vient de loin, rupture économique, sociale et morale.
Je ne veux pas voter blanc. Cela serait de l’indécision. Dans ces circonstances, l’indécision est impossible.
Reste le vote pour François Hollande. C’est le choix que je fais.
Il s’est prononcé, de manière claire, sur la moralisation de la vie publique dans notre pays. Il aura fort à faire.
J’ai dit ce que je pensais de son programme économique. Je ne partage pas ce programme : je pense que ce programme est inadapté à la situation du pays et encore plus à la crise qui vient, que j’ai annoncée, je crois certaine.
Mais je pense que devant cette crise inéluctable il n’y aura qu’une attitude possible : une unité nationale qui réunira des femmes et des hommes venus d’horizons différents, pour permettre au pays de se ressaisir.
Cette unité nationale, elle ne se réalisera jamais si chacun reste dans la logique des camps anciens, une opposition en embuscade contre une majorité dont le seul but est qu’elle se casse la figure. La situation de notre pays, et encore davantage la situation que notre pays va connaître est trop grave pour cela.
Je ne suis pas et ne deviendrai pas un homme de gauche. Je suis un homme du centre et j’entends le rester. Et je suis certain que le jour venu, il faudra aussi qu’une partie de la droite républicaine soit associée à ce qu’il va falloir faire pour que la France s’en sorte.
Par mon choix, je rends possible pour la première fois depuis longtemps cette union nationale, la vraie mobilisation des Français au service de la France.
Il appartiendra à François Hollande, s’il est élu, de réfléchir à la situation et de prendre en compte cette nécessité pour le pays.
S’il en reste à la gauche classique et à son programme, je serai un opposant, dans une opposition vigilante et constructive. Il faudra une opposition constructive, mais déterminée, quand il s’agira d’empêcher les erreurs annoncées.
Il est des moments dans l’histoire où l’engagement devient vital. Je crois que le moment est venu de franchir des pas décisifs : nous devons tous, où que nous soyons, nous dépasser et nous rassembler pour que la France se reconstruise.