jeudi 20 novembre 2008

Pour la défense de l'école maternelle

Le démantèlement de l'école républicaine par Xavier Darcos est en passe de franchir une étape décisive : la suppression de l'école maternelle (avec l'intégration de la Grande section à l'école élémentaire).

L'accueil de la petite enfance sera confié à des "jardins d'enfants" (comme en Allemagne, paraît il) de 3 à 5 ans.

Que peut on attendre d'une telle mesure ?

1. Qui va prendre en charge l'accueil des petits?. Deux solutions : soit l'accueil se fera à la charge des communes, voire des structures intercommunales, soit il se fera par des organismes privés.

2. Effets induits.Une inégalité criante de l'accueil des 3 - 5 ans selon les territoires. Si les grandes communes ou agglos pourront (et encore, c'est pas sur) assurer un service public de substitution , qu'en sera-t-il des communes rurales, des cantons ruraux, des banlieues ?? Qui pourra assurer cet accueil ? Pour les communes faisant le choix d'assurer un service public d'accueil des 3-5 ans, la question du coût va se poser. A qui le faire porter? Va-ton assister à une municipalisation de l'accueil des 3-5 ans? Va-t-on plutôt se tourner vers une privatisation de l'accueil des 3-5 ans.

3. Vers une fracture territoriale qui s'élargit. Comment ne pas imaginer la perte d'attractivité des territoires qui ne pourront assurer l'accueil des 3-5 ans? Les communes rurales, les banlieues pauvres vont perdre encore un peu plus de ce qui les rattachent à la République, au reste du territoire. Et que vont devenir les écoles élémentaires s'il n'y a plus d'enfants en maternelle.

4. Un service de qualité hétérogène, pour quels résultats auprés des enfants?

5. Dans le programme présidentiel de 2007, François Bayrou insistait sur la nécessité de remettre l'état "là où ça va mal". Le désengagement de l'état sur l'école maternelle va à l'encontre même de ce principe. Lors du discours de clôture à Cap Esterel, François Bayrou a dit ceci : "Or, la justice, cela commence simplement à l'école et en maternelle. C'est pourquoi je préconise un effort national : concentrer sur le plus jeune âge dans les milieux fragiles, avec un programme de recherche sur la petite enfance et une stratégie d'éducation des familles, lorsque les enfants sont en situation de ne pas trouver l'équilibre nécessaire pour les acquis qui doivent être les leurs."

6. Que pouvons donc nous faire, nous MoDem? A mon avis, agir, prendre part à des débats sur la question, participer et manifester, faire entendre notre voix.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

NOUS Y SOMMES,

LE NATIONAL C'EST BIEN,

PAS AU DETRIMENT DU LOCAL,

C'EST TOUJOURS DIFFICILE DE PASSER DE L'AMATEURISME À UNE EXPRESSION CITOYENNE DE LA POLITIQUE ?

N'Y A T IL RIEN A DIRE SUR LES TRINITAIRES ET LA TRINITE ?

Y A T IL UN COUR CIRCUIT A PROPOS DES IDEES ET DES PROJETS QUI LES PORTENT?

JEAN-LOUIS A T IL RAISON?

UNE CHOSE EST SURE, IL FAUT ECRIRE, MEME AVEC DES FAUTES D'ORTHOGRAPHES,
LE COPIE - COLLÉ , UNE SOLUTION DE FACILITÉ ET SANS AUCUN DOUTE DE DÉMISSION !

ExtirpateuR

Conseiller Municipal a dit…

Que ce soit l'Etat qui paie ou la Collectivité Territoriale ,ce sont
toujours les contribuables qui paient .


Il me semble que la proximité de gestion est toujours préférable
:les dépenses sont ajustées aux besoins réels ,les solutions aux
problèmes peuvent être immédiates .


Il faut que les Collectivités Territoriales arrêtent de brandir le
spectre de l'augmentation des impôts .


Je pense que gestion de proximité = économies


PAULE