dimanche 16 décembre 2012

L'OR DE LA TRINITÉ ?

ici, les oliviers arrachés du jardin de la Villa Tagnati à La Trinité, 

MERCI LE "SION";
" Un peu d'histoire...
L’implantation et la propagation au cours des siècles de la seule et unique variété « Cailletier », mieux connue sous le nom « d’Olive de Nice », s’explique de par sa capacité d’adaptation au milieu naturel et à la reconnaissance commerciale de la qualité des produits qu’elle génère. Cette variété est depuis toujours connue et reconnue pour ses aptitudes à produire une huile d’olive douce, d’autant plus douce que les olives sont récoltées tardivement. 

Sur les terrasses à olivier, aussi appelées « planches », il était de tradition d’associer à la culture des olives, celles des céréales ou de productions maraîchères. La récolte par gaulage des olives était effectuée avec des gaules en noisetier ou en châtaignier de janvier au mois de mars, période au cours de laquelle le sol n’était pas cultivé. L’usage a donc toujours été de récolter l’olive « tournante » ou mûre. 
Implantée en premier lieu sur la zone littorale et les collines situées à proximité de la côte suite aux invasions successives des phéniciens, grecs et romains, la culture de l’olivier s’est ensuite développée au cours des siècles dans le moyen et le haut pays jusqu’à une altitude de 700 mètres. 
L’olivier a toujours été l’une des principales cultures des populations du « Comté de Nice » et de la Côte d’Azur. En 1862, les statistiques des Alpes-Maritimes (étude de Roux citée par Luc Thévenon) recensaient pour les trois arrondissements 403 moulins (Grasse = 230, Nice = 138 et Puget-Théniers = 35). De la fin du XIXème siècle à la seconde guerre mondiale, Nice a même été un haut lieu du négoce international d’huile d’olive de type « riviera ».

En 1870, l’huile d’olive de la région niçoise a une renommée mondiale. Tous les ans, 25 millions de kilos d’huile sont produits. Dans le quartier Lympia à Nice, les maisons de négoce d’huile d’olive s’affairent autour du port qui importe et exporte à tout-va. A cette époque, on compte 67 maisons de commerce d’huile.
En 1892, 20 000 ha d’oliveraie étaient recensés. La décroissance de l’oléiculture s’est accélérée après la deuxième guerre mondiale suite à la concurrence des huiles de graines et de l’exode rural. Pour les Alpes-Maritimes, la concurrence sur les collines de la côte de l’horticulture florale avec la culture de l’œillet niçois et l’expansion des villes ont fait le plus de tort à l’oléiculture départementale, touchant les oliveraies probablement les plus anciennes. "

REGARDONS UN PEU AUTOUR DE NOUS, QUEL PROJET POUR L'AGRICULTURE ?
CERTAINS CAS SONT EXEMPLAIRES EN LA MATIÈRE 
LES "FRICHES D'OLIVIERS DOIVENT DISPARAITRE,
QUE FAIRE ?

HECTOR, CHEMIN DE L'OLIVAIE


Blogger Conseiller Municipal a dit...
ce texte m'a été envoyé en forme de question, et je remercie l'auteur.
En effet, la question se pose du devenir de nos espaces agricoles qui se restreignent par la pression foncière et la spéculation. Une question qui est au coeur de notre projet 2014, pour au moins aborder la question sous l'aspect du développement durable de notre territoire, mais aussi de l'auto suffisance alimentaire de notre conté. Si nous voulons une nourriture saine et accessible aux plus modestes, avec un minimum d'empreinte carbone, en clair si nous voulons proposer des emplois non "délocalisables", il est urgent d'être prêts à repenser nos dogmes sur l'agriculture de l'olive mais pas que, avec des idées neuves.

1 commentaire:

Conseiller Municipal a dit…

ce texte m'a été envoyé en forme de question, et je remercie l'auteur.
En effet, la question se pose du devenir de nos espaces agricoles qui se restreignent par la pression foncière et la spéculation. Une question qui est au coeur de notre projet 2014, pour au moins aborder la question sous l'aspect du développement durable de notre territoire, mais aussi de l'auto suffisance alimentaire de notre conté. Si nous voulons une nourriture saine et accessible aux plus modestes, avec un minimum d'empreinte carbone, en clair si nous voulons proposer des emplois non délocalisables, il est urgent d'être prêts à repenser nos dogmes sur l'agriculture de l'olive mais pas que, avec des idées neuves.