Conseil municipal du 23 FEV 2012

Extraits de nos interventions, 7  délibérations à l'ordre du jour.

Vote du Compte rendu du C.M du 8 Décembre 2011.

POINTS A L’ORDRE DU JOUR ; 

Délibération N° 1.  Débat d’orientation budgétaire 2012.

Groupe Démocrate : Gilles Rainero, A-M Bousquet. 

Le Débat d’Orientation Budgétaire permet d’avoir un débat clair et transparent sur les choix politiques qui se traduiront par des inscriptions comptables sur le budget.

   Il est un fait que je souhaite souligner d’emblée, qu’il est difficile de boucler de façon satisfaisante  le budget de notre commune car les contraintes sont fortes.

  Cependant beaucoup de nos concitoyens sont en souffrance, et il est de notre devoir de les aider. Les aider concrètement et matériellement en agissant précisément avec le CCAS ce qui est déjà fait, mais à parfaire  et a compléter. En particulier apporter plus d’aide aux trinitaires dans leurs démarches auprès des organismes sociaux comme des collectivités.

Notre souhait serait que la commune puisse mobiliser  plus de moyens ou réorienter des budgets pour les affectés à cet effort pour aider les personnes qui rencontrent des difficultés.

LE CONTEXTE INTERNATIONAL :

La dette de notre pays est une menace dénoncée déjà en 2007 par le candidat F. Bayrou, donc le problème est connu depuis longtemps ; malheureusement il a été pris en compte par nos dirigeants très tardivement. 

La dette publique de la France est l’ensemble des engagements financiers sous forme d’emprunts pris par l’état, y compris les collectivités territoriales, les entreprises publiques et certains organismes de la sécurité sociale. Cette dette est évaluée pour la fin 2011 à 1 688,9 milliards d’euros soit 85,3% du PIB contre 211,6 milliards d’euros soit 64,2% du PIB fin 2007 , soit 1 477,3 milliards d’euros de plus de dettes ces 5 dernières années.  L’appartenance de La France à l’Union Economique et Monétaire européenne lie son destin économique à celui des autres nations européennes, et nécessite pour éviter les phénomènes de décrochage et garantir la solidité de l’ensemble à revenir à un déficit public annuel qui ne devrait pas excéder 3% du PIB, et une dette qui devrait rester inférieure à 60 % du PIB, or la France ne respecte aucun de ces critères depuis 2007.Voilà une  raison essentielle  de notre situation de quasi récession actuelle ;

Il convient de  rajouter, Les exonérations fiscales sous formes de niches fiscales, le bouclier fiscal pour les plus riches des Français, les avantages pour les grandes entreprises, qui privent l’état de recettes par centaines de millions. Le bouclier fiscal à représenté la somme de  288,6 millions d’euros par ans depuis 2007 et à bénéficiée à 5,4% des Français seulement, dont Madame Bettencour, qui c’est vue remboursée de 30 millions d’euros au titre de l’ISF pour la seule année de 2008.

 Une injustice d’autant plus insupportable que les français aux ressources modestes ont de plus en plus de difficultés à boucler leur budget.

La situation de notre pays est certainement de celles qui ne se résolvent pas avec des dirigeants qui privilégient les plus fortunés

LE CONTEXTE LOCAL : Dans ce contexte notre commune est forcement impactée. Vous annoncez une prudence compréhensible pour maîtriser les dépenses de fonctionnement afin de renforcer l’épargne nette. Les chiffres dont nous prenons connaissance sur le document mériteront d’êtres vérifiés. Cependant j’aimerais apporter un complément d’information au sujet de la section de fonctionnement page 8,

Vous dites : «  Les taux votés par la ville ne varieront pas en 2012, c’est tendancieux, il faut tenir compte pour avoir une vision complète des prélèvements pour la commune, des prélèvements fiscalisés par le SIVOM, qui augmentent tous les ans. Ce qui revient à dire que vous augmentez les prélèvements.

Autre mise au point : page 11, Vous nous dites : « remboursement des emprunts auprès du SIVOM Val de Banquière et SIVOM de Villefranche, pour différents travaux » dans le même temps vous affirmez que la commune n’emprunte pas, mais vous faite un tour de passe-passe, car  c’est les SIVOM qui empruntent pour elle, donc il serait plus exact de dire que nous empruntons puisque nous remboursons.  Pourquoi voulez vous cacher vos emprunts aux trinitaires en utilisant cette langue de bois ?

J’arrive aux craintes que vous exprimez au sujet du terrain Récup’s métaux et « des recours éventuels au détriment des intérêts de la majorité des trinitaires, qui appellerait la prudence.. »

Je passe rapidement sur ces propos un peux délétères, et je vous pose la question sur vos sources d’informations ? Avez-vous à craindre un ou de plusieurs recours ? Votre dossier n’est pas suffisamment solide ?

EN CONCLUSION : Nous pensons que les véritables problèmes ne sont pas ceux que vous désignez, l’argent à toujours manqué dans cette commune faute de projet, ce n’est pas nouveau.

Par contre nous voyons que l’argent arrive là où les élus se battent dans d’autres communes, et il coule à profusion à Nice et pour le tram communautaire, on parle de 900 millions d’euros pour la ligne  2 ;

Vous et vos amis, vous aviez promis le tram à La Trinité, vous deviez peser de toutes vos forces pour réussir,  nous avons estimé vos forces pour convaincre les dirigeants de La Métropole, nous attendons toujours.. Plus personne ne parle de la zone Anatole France, de ses 800 logements et son EHPAD, vos promesses se transforment en une carrosserie « problématique » et une déchetterie « hypothétique »

Les véritables problèmes de la commune sont : votre manque d’ambition pour la commune, votre incapacité, votre improvisation, votre imprévision qui conduisent à vouloir transformer  le jardin public de la gare en parking ,1 mois seulement après l’acceptation du PLU, qui n’en souffle pas un mot.

Manifestement nous pensons que votre politique manque de souffle et la crise financière n’y est pour rien.

Alors oui les temps sont durs ! Ils le seront encore plus pour La Trinité, à cause de votre incapacité à entendre et à défendre les Trinitaires à la Métropole de Nice.

Mr RAINERO Gilles,

Conseiller municipal. La Trinité.

06 09 51 54 73  -  rainero.gilles@9online.fr