mercredi 5 novembre 2008


De l’usage abusif du « point, à la ligne ! »

Nos articles, publiés dans la « tribune de l’opposition », sont régulièrement la cible des moqueries et autres commentaires dédaigneux de quelques donneurs de leçons de grammaire et d’orthographe.

Certes, nous ne sommes ni la réincarnation de Molière ou de Victor Hugo ni les disciples de Daniel Pennac. Cela dit, à la relecture des « litanies » qui nous sont « servies » toutes les deux semaines dans le bulletin communal, on est en droit de se demander si ceux qui s’amusent à la lecture de nos quelques fautes d’orthographe ne feraient pas mieux de relire leur prose avant de nous « assaisonner » de leurs précieux conseils !

En voici quelques exemples. Cela froissera peut-être certains ; mais comme on dit, « c’est de bonne guerre ! »

Premièrement, la grammaire nous enseigne qu’une proposition subordonnée ne saurait se suffire à elle-même. Or force est de constater que les premières pages du 3V sont constellées de propositions subordonnées formant à elles seules des paragraphes entiers. Pour mémoire, on trouve dans le bulletin n° 170 du 18 avril 2008 la « phrase » suivante : « Surtout si elles sont indignement soutenues par des prétendants en mal croissant de notoriété et de pouvoir. » « Si » étant une conjonction de subordination, cette phrase ne saurait être grammaticalement correcte. D’autre part, le sujet, « elles », désigne des « pratiques belliqueuses », qui ne sauraient « être soutenues », mais plutôt « être mises en œuvre. »

On trouve un peu plus loin « Sauf, bien sûr, celles et ceux qui n’ont aucun avantage à le faire. », paragraphe qui ne saurait avoir de sens en soi.

De la même manière, si on se reporte au 3V n° 176 du 11 juillet 2008, on remarque le paragraphe qui suit : « Des principes qui participent de la faculté, pour une collectivité, de déléguer certaines de ses attributions de droit au profit d’une structure qui en exercerait la gestion en ses lieux et place. » Malheureusement, on ne trouve toujours pas de verbe principal.

On pourrait multiplier les exemples (malheureusement présents dans tous les bulletins que nous avons lus), mais cela s’avèrerait quelque peu fastidieux.

On observe également ça et là quelques incongruités de langage telles que : « S’ils en ont fait une (« de recette ») c’est à leur préjudice, plutôt en valeurs négatives… » Qu’une recette soit « au préjudice de quelqu’un » paraît quelque peu étrange ; si elle est de surcroît « en valeurs négatives », il s’agit bien plutôt d’un « préjudice » proprement dit que d’une recette quelconque !

On rencontre également un curieux futur dans le bulletin n°173 du 30 mai 2008 : « C’est au cours du dix-neuvième siècle que surgiront la plupart des problématiques socio-économiques…… » Le XIXème siècle étant passé et terminé, on pourrait plutôt s’attendre à un passé composé (« qu’ont surgi ») ou mieux, un passé simple (« que surgirent »). D’autre part, le sujet du verbe « surgir » étant « la plupart », il nous semble que le verbe devrait être au singulier.

Ensuite, on observe également un usage abusif du verbe « confronter » en tant que verbe transitif direct (« confronter quelque chose »). Après vérification dans des ouvrages de référence, cette construction n’est pas correcte. On est confronté à quelque chose, ou on confronte une chose avec une autre, mais « on ne confronte pas quelque chose. »

Exemple tiré du 3V n° 174 du 13 juin 2008 : « à ce titre nous confrontons actuellement une difficulté…. » ou encore « aux problématiques que confronte la communauté trinitaire… » dans le bulletin n° 170 du 18 avril 2008.

On nous parle ensuite dans le 3V n°175 du 27 juin 2008 « d’enfants d’âge maternel » ou encore « d’enfants maternels » pour désigner « les enfants fréquentant les écoles maternelles. » Certes, on « se comprend », mais la tournure à de quoi surprendre !

Après vérification, le nom "subséquence" n'existe dans aucun dictionnaire, 3V n° 182 du 31 octobre 2008, page 5 !

On ne saurait faire ici une liste exhaustive des offenses faites à la syntaxe, mais on aura compris qu’elles sont suffisamment nombreuses pour que nos donneurs de leçons orthographiques, grammaticales et autres relisent leur copie avant de nous reprocher quoi que ce soit !

A bon entendeur, salut !

Rainero Gilles

5 commentaires:

Anonyme a dit…

LE RECOLTE

Travaillez plus et gagner...

Ce refrain je ne la retrouve pas dans ma récolte d'olives, elle est stable à l'an passé, inférieure à 2003 et vraiment supérieure à 1956.

Par contre, en lisant le monde sur mon portable, comme trop souvent, les bons conseil sont pour les autres,
j'oubliais, nous sommes sourds, aveugles et muets,
mais pour combien de temps encore?


EXTRAIT DU MONDE 6-11-2008

" Bonne nouvelle : au moment où le gouvernement mène une politique de réduction des dépenses publiques et de diminution des effectifs de la fonction publique, un secteur reste épargné. On embauche dans les ministères, et les primes y ont explosé de 20 % en un an. "

Anonyme a dit…

POUR MÉMOIRE

LA TRINITÉ,
C'EST BIEN CONNU,
DEPUIS PEU,
PASSÉ UN MANDAT SEULEMENT,
EST DEVENUE TERRE DE CULTURE,
ET EN PARTICULIER D’ÉCRITURE ?

CELA,
AVEC LA DYNAMIQUE ACTION,
DU RÉDACTEUR EN CHEF DE LA FEUILLE DE CHOUX (3V),
TOUT LES QUINZE JOURS,
L’AUTODICTÉE.

MAIS,
QU'EN EST-IL DES FINANCES MUNICIPALES ?
TRÈS GRAND SILENCE ?
L’EXPERT EN DICTÉE FAIBLIT DEVANT LE PROBLÈME,!

POUR MA PART,
LES OLIVES SALÉES,
L’HUILE,
SE MAINTIENNENT À UN NIVEAU RAISONNABLE.

BON SOLEIL ET PATIENCE,
LA TERRE TOURNE.

GUGU OF THE GARDEN

Anonyme a dit…

Monsieur Rainero

Franchement,
je me demande, si la dépense d’énergie que vous engagez, par rapport à votre détracteur et adversaire politique, est un bon calcul ?
Depuis votre prise d’autonomie, malgré tout, c’est bien vous qui êtes sur la montée,
lui, en aigrefin intellectuel, se complet dans sa matière favorite,
le dénigrement, qu’il continu dans sa descente,
à relire vos écris, apprendra t-il à compter?
n’étiez vous pas à plus ou moins 15% aux élections municipales ?
Continuez à oser avec toujours plus de rigueur,
au de là du paternalisme ambiant.

Rira bien qui rira …

Anonyme a dit…

ORTHOGRAPHE ET FINANCES PUBLIQUES

Ecrire et compter ?
Orthographe et calcul ?
Dictée et problème ?

Souvenons nous, hé ! oui encore la mémoire,
que lors de nos études bac – ou + ?),
deux matières dominaient et dominent toujours,
là ou le crayon rouge fait des ravages,
plutôt que de la pédagogie.

Cette méthode est sans aucun doute le fond « culturel »,
de notre « premier correcteur »,
qui fait la démonstration, dans une sinistre répétition,
de son manque notoire d’imagination.

Par exemple ;
Que nous dit-il, le « premier correcteur », à propos des finances municipales ?
Ou en est-il avec les crédits, qu’il sollicite auprès des banques ?
Quel est-il sont programme ?
Se décharger, seulement,
et remettre la commune à la Communauté,
ceci expliquant cela ?

Il pérore plus facilement sur une faute d’orthographe,
Alors que, sa fonction de « premier correcteur », devraient lui signifier plus retenue,
face à une question, qui appelle de l’attention,
et qui concerne plus,
qu’un très tenace et entreprenant adversaire politique.
C’est plus facile qu’assainir une situation financière, qui après un mandat c’est considérablement aggravée.
Etc. ect.

A vos stylos billes et bon vent…

Anonyme a dit…

TOUJOURS PLUS

" L’orthographe (des racines grecques ὀρθός orthὀs, « droit, correct », et γραφή graphḗ, « écriture ») désigne l'ensemble des normes qui règlent la façon d'écrire dans une langue. Toutes les langues n'ont pas connu cette standardisation de leur écriture, certaines n'ayant pas un rayonnement justifiant une telle normalisation. En fait, dès qu'une langue dépasse le simple cadre du parler dialectal ou régional, son nombre de locuteurs devenant plus important, on est contraint de fixer des règles afin de faciliter la mutuelle compréhension des locuteurs. "