lundi 14 novembre 2011

UN TOUT PETIT PEU D'HISTOIRE, COMME CELA, POUR LE PLAISIR,

UN TOUT PETIT PEU D'HISTOIRE, COMME CELA, POUR LE PLAISIR,
 ET SURTOUT RAPPELER À CEUX QUI ONT DES RESPONSABILITÉS COMME, ELUS OU FONCTIONNAIRES OU SERVITEURS DE L'ETAT, 
EH BIEN! QU'ILS SONT RESPONSABLES TOUT SIMPLEMENT...


Nice : à propos de la crue du Paillon

Les leçons de l'histoire !

Fleuve côtier ? Torrent ? Le cours d’eau qui irrigue Nice est à la fois l'un et l'autre... Formé par quatre bras principaux qui s’enfoncent à 35 kilomètres à l’intérieur du haut-pays (Paillon de LevensPaillon de ContesPaillon de l’EscarènePaillon de Laghet) les Niçois disaient jadis qu'il n’a pas de source. Le vaste drainage que représente ce bassin versant, la forte pente du cours supérieur, la réunion de tous ces affluents en un chenal unique, dans une vallée encaissée en aval de Drap rendent ses crues massives et violentes : leur débit peut atteindre 500 mètres cubes par seconde pour les crues décennales voire 1000 pour les centenaires.
Il est pour le moins curieux qu'on s'étonne aujourd'hui, moins à Nice qu'ailleurs néanmoins, des fougues du Paillon. Le scénario catastrophique vécu vendredi dernier par quelques automobilistes bloqués dans le tunnel routier qui emprunte le lit du fleuve, sous la couverture que l'on commença à poser à la fin du XIXe siècle, souligne une fois de plus le manque absolu de réflexion dans la conception et la réalisation de nombre d'aménagements.

Avec la sagesse qu'on leur prête habituellement, les anciens disaient que là où l'eau est passée, elle repassera toujours ! Vaison-la-RomaineNîmesSommières et autres en ont fait -et en font toujours !- la triste expérience. Et ce n'est pas la pitoyable polémique entre leConseil Général des Alpes-Maritimes et la Ville de Nice, relative à leurs responsabilités respectives, qui va modifier la donne. Malgré toutes les avancées technologiques, l'homme restera longtemps encore à la merci des caprices de la nature. Autant en prendre son parti et tirer les leçons d'un passé somme toute très présent, en évitant, comme on a pu le faire jusqu'à présent, de conjurer on ne sait quelle nature négative en faisant disparaître l'eau !


Nice 1880



Cette vue de Nice, prise de la tour Saint-François vers 1880, montre bien l'emprise du lit du Paillon. On imagine aisément le volume d'eau charrié par le fleuve lors de ses crues débordantes et on comprend mieux qu'une amputation de près de la moitié de son territoire puisse avoir des conséquences imprévisibles.
Le danger est tel que jadis, la ville entretenait un guetteur à cheval chargé d'avertir les populations menacées, et notamment les "bugadières" qui lavaient leur linge tout au long du cours d'eau, au cri de « Païoun ven, Païoun ven !  » (Le Paillon vient !). Les archives (mais apparemment pas les hommes !) conservent la mémoire des catastrophes causées par les crues soudaines du Paillon. La première répertoriée date de 1241 et cause alors la destruction d’une léproserie située au pied du Château. En 1529, le Pont Vieux, premier passage reliant les deux rives, est emporté. L’année suivante, Contes est ravagée, le pont à nouveau emporté et la basse ville de Nice inondée. Au fil du temps d’autres grandes crues surviennent, notamment en 1635, 1681, 1702, 1715, 1750, 1773, 1775, 1788, 1802 où les Bastions furent en partie détruits, 1852, 1862, 1865, 1882, 1886 quand l'eau atteint le quartier de Riquier (!), 1911, 1913. Le 17 novembre 1940, les quartiers s’étendant entreCarabacel et l’avenue de la Victoire, aujourd’hui Jean Médecin, sont inondés. Le 14 octobre 1979, le pont reliant l’Ariane à La Trinité est emporté. En 1994, la route desservant la zone industrielle de Contes est détruite en deux endroits...
Nice a découvert avec effroi, ce 2 décembre, que l'eau coulait du haut vers le bas... Grâce soit rendue à Dieu dans le moindre de Ses bienfaits !



Date de publication : 2005-12-06
Auteur : Gérard Colletta
Sources : Dictionnaire Historique et Biographique du Comté de Nice - © Serre éditeur
Lien : http://www.serre-editeur.com/cgi-bin/livres/rp.pl?conf=clients|serre&num=320
Contact : Rédaction

9 commentaires:

Anonyme a dit…

COULÉE VERTE À NICE

BETONNAGE À LA TRINITÉ


MERCI BEAUCOUP MONSIEUR LE MAIRE ET ADJOINT-À-JE-NE-SAIS-TROP-QUOI


VICTOR 006

Anonyme a dit…

UNE ADRESSE POUR NOS MARCHANDS DE BIENS COMMUNAUX ET POUR TOUT CEUX QUI VEULENT TRAITER LE PAILLON DE:

"LA COULLÉE VERTE À LA REMINTA"
pièce dramatique en quelques actes...

" Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC, en anglais Intergovernmental Panel on Climate Change, IPCC) est un organe intergouvernemental, ouvert à tous les pays membres de l'ONU. Il « a pour mission d’évaluer, sans parti-pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation. Il n’a pas pour mandat d’entreprendre des travaux de recherche ni de suivre l’évolution des variables climatologiques ou d’autres paramètres pertinents. Ses évaluations sont principalement fondées sur les publications scientifiques et techniques dont la valeur scientifique est largement reconnue ». "
MERCI WIKIPEDIA


VICTOCANTO

Anonyme a dit…

IL PARAIT
EN FIN DE COMPTE
QUE LA COULÉE VERTE CACHERA LA COULÉE NOIRE DE LA TRINITÉ,
ELLE PARTIRA DONC DU "TERRAIN ATTIA" ET DE CE FÊTE GACHERA LA REMINTE DU "MARCHAND DE BIENS COMMUNAUX" EN DESSOUS,
C'EST PAS UNE IDÉE SOLIDAIRE DE LA COMMUNAUTÉ URBAINE OU NOS REPRÉSENTANTS SE BATTENT COMME DES TIGRES...
DE PAPIER BUVARD (ou autres...)

VICTEAUR

Anonyme a dit…

Bonjour,

les successeurs de l'acquéreur de ce fameux terrain "attia" inondable et pollué,
n'ont-ils pas une meilleure idée que d'y mettre une maison de retraite,
incroyable?

Arlette, lou valloun

Anonyme a dit…

ARBRES

50 ARBRES (DE NOEL?)

LE COMPTE N'Y EST PAS,
LES DERNIERS ARBRES ABATTUS, OUI ABATTUS,
C'EST LE CHEMIN DE L'OLIVAIE, COMBIEN???
UN PEU AVANT, DANS LE JARDIN PATRIMONIAL TAGNATI, OLIVIERS, ARBRES FRUITIERS, VIGNES, BAMBOUS, COMBIEN???

LE COMPTE N'Y EST PAS!

N'OUBLIONS PAS LES TILLEULS DE LA RUE HOTEL DE VILLE...
LES PLATANES DU BG DEGAULLE...

A SUIVRE...

GUGU DEHORTUS

Anonyme a dit…

Monsieur Rainero,

Merci de mettre à notre portée les informations relatives au Paillon. je suis d'accord avec vous, une zone inondable ne peut recevoir une activité économique (décheterie ou autre) et encore moins une maison de retraite (quelle idée?).
Merci encore du rappel aux responsabilités des uns et des autres!

Cordialement

R. J.

Anonyme a dit…

UNE NOTION PERDUE ? ? ?

"BIEN PUBLIC"

" Un bien public est, en science économique, un bien ou un service dont l’utilisation est non-rivale et non-exclusive c’est-à-dire1 :
non-rivalité : la consommation du bien par un agent n'a aucun effet sur la quantité disponible de ce bien pour les autres individus, par exemple, le fait que je respire ne prive pas les autres d'air.
non-exclusion : une fois que le bien public est produit, tout le monde en bénéficie, par exemple le fait que quelqu'un regarde un panneau de circulation n'empêche pas que quelqu'un d'autre regarde ce même panneau.
Le contrôle des épidémies ou la défense nationale sont des archétypes de bien public.
La notion de bien public est une des quatre catégories issue du découpage selon l'exclusion et la rivalité, les trois autres étant le bien de club (non-rival exclusif), le bien commun ou bien public impur (rival non-exclusif), et le bien privé (rival exclusif).
On parle aussi de bien public mondial (ou bien public global), pour des biens public très étendu (par exemple : la qualité de l'air, la biodiversité, la situation climatique mondiale2…), bien que cette notion soit l'objet de critiques virulentes et loin d'être stabilisée et unifiée3. "
MERCI WIKIPEDIA

VICTOR

Anonyme a dit…

ne pas nous faire croire que l'ont fait le bonheur des trinitaires sans eux,
tous ensemble les trinitaires...

IL Y A DES CITOYENS QUI PRENNENT LEURS AFFAIRES EN MAINS...
RIEN N'EST PLUS COMME AVANT,
PAR EXEMPLE LAISSER CONSTRUIRE N'IMPORTE OU N'IMPORTE COMMENT,
ET VENDRE LE BIEN COMMUN POUR LA BONNE RAISON DE N'AVOIR ÉTÉ CAPABLE DE REDRESSER LES COMPTES DE LA COMMUNE,
PAREIL POUR L'AMÉNAGEMENT URBAIN ET EN PARTICULIER LE STATIONNEMENT,
LES ACTIONS NE PEUVENT SE FAIRE "CONTRE LES TRINITAIRES" MAIS AVEC EUX,
LE "PATERNALISME-AUTORITAIRE" BASTA...



Nice Matin 16-11-2011
" Mais certains riverains ne l'entendent pas de cette oreille. De même que leur voisin, Michel Gasiglia, président de l'Association des quartiers de Saint-Martin-du-Var, et vice-président de l'association écologique Région verte, qui les soutient. « On évoque la dangerosité du quartier, mais l'objectif principal ne serait-il pas l'urbanisation », s'interroge-t-il.« Les riverains ne se désintéressent pas de la sécurité routière, au contraire. Mais il y aurait d'autres moyens que cette voie pour l'améliorer(1)», assure-t-il. "

XICTOX

Anonyme a dit…

MAJORITE TRINITAIRE TRIPLE Z


" Une affaire d'andouille

15 Novembre 2011 Par Dominique Wittorski
J’ai toujours pensé que
le nombre de A signait la qualité de l’andouille…
AAAAA est donc bien supérieur à AAA.

Reste à déterminer qui veut des A,
et donc qui est l’andouille, ô mon Empireur.
MERCI MEDIAPART

SEMBOULA; de fonsery