jeudi 16 juillet 2009

Tarifs des repas de la cantine, demande de rendez-vous avec l'Adjointe


La Trinité le 9 juillet 2009

Mairie de La Trinité

Place de La République

06340, La Trinité

Monsieur Le Maire,

Objet : Demande de rendez-vous avec Mme Maloux, Adjointe à l’Éducation.

Madame l’Adjointe à l’Education,

Nous regrettons profondément vos déclarations du Conseil municipal le 25 juin sur la fixation du prix public des repas de restauration scolaire pour les écoles maternelles et élémentaires délibération N° 14. Vous avez tenté de fausser le débat en invoquant des distributions de tracs à la sortie des écoles par notre équipe. Votre volonté de polémiquer sur nos actions en 2008 qui se situaient dans un contexte de campagne électorale pour informer les parents d’élèves sur notre positionnement n’a pas permis d’aller au fond des problèmes « des tarifs cantine » soulevés par notre groupe.

Contrairement à vos propos, nous ne souhaitons pas « raser gratis », la complexité du problème soulevé va au-delà de ces réflexions simples.

Nous entendons poser simplement des questions de santé publique concernant des enfants trinitaires et de risques d’exclusion que les prix élevés font peser sur une partie d’entres-eux.

Nous revenons vers vous et souhaitons obtenir des réponses aux questions suivantes :

  • Les tarifs cantine pratiqués à La Trinité sont très élevés comparés à ceux des communes voisines. Vous entendiez renégocier le contrat avec le prestataire « Scolarest », solution prétendument porteuse de solution de meilleurs prix, pourquoi n’avons-nous pas d’information ?
  • Vous nous parlez à chaque augmentations annuelles des aides communales au prix des repas, mais nous n’obtenons pas l’intégralité des informations sur ces aides en fonctions des revenus familiaux ainsi que le nombre d’enfants concernés par catégorie, pourquoi ?
  • Combien d’enfants bénéficient des aides du C.C.A.S pour le règlement des repas ?
  • Combien d’enfants trinitaires sont issus de familles pauvres et pourraient bénéficier de la gratuité ?

Voilà des questions qui ne doivent pas poser de grandes difficultés aux services administratifs pour obtenir des réponses des services concernés, en tous les cas insuffisamment pour retarder encore la discussion sur le fond du problème.

Une étude de l'INSEE parue en 2009 a permis de faire le point sur la pauvreté en France en 2006 : Le "seuil de pauvreté" est estimé à 880 euros en 2006 (contre 865 euros en 2005). Selon ce critère, près de 7,9 millions de personnes peuvent être considérées comme "pauvres" (contre 7,7 millions en 2005). Parmi elles, la moitié a un niveau de vie inférieur à 720 euros par mois. Voilà des chiffres qui doivent interpeller.

De plus, Vous n’ignorez pas que ce qui est communément appelé « la mal bouffe » induit de graves conséquences sur les enfants plus particulièrement. Vous le savez aussi probablement, c’est dans les couches populaires que les problèmes d’obésité sont les plus fréquents. Ce n’est certainement pas le fait du hasard. L’équilibre des repas, la nature des aliments sont des facteurs essentiels au bon développement de l’enfant. Vous conviendrez sans doute, qu’il est difficile de faire un repas quotidien dans de bonnes conditions avec des revenus bas.

Nous souhaiterions pouvoir parler sereinement de ce problème avec vous lors de notre entretien, rechercher des solutions dans l’intérêt de tous les enfants trinitaires et plus particulièrement des plus démunis. Nous pensons qu’il y a urgence dans ce domaine compte tenu des conséquences de la crise économique qui frappe plus particulièrement les plus faibles.

Comprenez Madame l’Adjointe que nous ne parlons pas de mesure de charité ponctuelle comme le feraient Monsieur Le Curé ou des associations. Nous souhaitons parler de mesures durables prises par des élus conscients du problème. Nous évoquons ici des valeurs Républicaines plus particulièrement l’égalité et la fraternité et attendons des réponses à la hauteur des enjeux posés.

Notre responsabilité commune d’élus, au-delà de nos divergences politiques est de rechercher des solutions pour les problèmes des trinitaires, plus encore pour les enfants. Nous pensons que la commune peu envisager la gratuité des repas pour les enfants des familles à très faibles revenus. L’effort que la commune consentira est peu de chose compte tenu des effets positifs directs sur la santé des enfants concernés et indirects sur les risques d’exclusion des enfants qui n’ont souvent que ce repas équilibré à partager par jours.

Ce sujet ne mérite pas de polémiques stériles, mais au contraire une véritable discussion. Nous espérons pouvoir vous rencontrer avant le mois d’aout qui est le mois durant lequel nous prenons nos congés Madame Bousquet et moi-même. Nous nous tenons à votre disposition, si vous souhaitez convenir d’un rendez vous rapidement.

Dans l’attente, recevez Madame Maloux, nos respectueuses salutations.

Anna Bousquet , Rainero Gilles,

4 commentaires:

GUGU OF THE GARDEN a dit…

LA BOUFFE ET "L'EPICIER"

IL FAUT LIRE, MAIS POINT TROP,
LES DELIRES DU "MEILLEURS AMIS DE LUCKY LUKE, SUR SON BLOG "TRES SPECIAL" ET POUR LE MOINS "HYSTERIQUE" ET "IRRESPONSABLE"...

DONC, QUE VOUS SOYEZ TRAITES COMME DES EMPECHEURS DE TOURNER EN ROND N'A RIEN DE SURPRENANT,
VOYEZ L'EXPERIENCE DE "L'EPICERIE",
DE QUOI RESEZ LES MURS, EN FAISANT ATTENTION OU METTRE LES PIEDS...

DONC LA BOUFFE, RIEN A VOIR AVEC NOS CAMPAGNES ET CES TRINITAIRES DE BONNES VOLONTÉS QUI VOUDRAIENT JARDINER ET QUE NOS EDILES (PAS ELITES) ENVOIENT BOULER,

C'EST LA THEORIE "DE LA FAUTE D'ORTHOGRAPHE",
CIRCULE "POV'..."

RIEN DE NOUVEAU SOUS NOS BONS OLIVIERS.

XYZ - Matin a dit…

LA BEAUTE (après la bouffe)

COMMENT,
BADOLA,
QUI SEMBLE ROULER QUAND IL MARCHE!
AUSSI LARGE QUE HAUT!
SANS PARLER DU RESTE,
ET RESTE IL Y A!

PEUT IL SE PERMETTRE SON PETIT JEU MALSAIN DE "PILE OU FACE" ?

LOUPER LE TRAM, NOUS COMPRENONS, C'ETAIT TROP POUR UN SI "PETIT",

LÀ OU NOUS SOMMES SURPRIS C'EST LE LOUPÉ DE "L'EPICERIE"!
CETTE DEMARCHE BOITEUSE FINIRA BIEN PAR FAIRE RASEZ LE "PETIT" COIN, POUR Y FAIRE UNE BELLE "PETITE SPÉCULATION",
MAIS ALLEZ SAVOIR...

Anonyme a dit…

Son père disait de lui :
"mon pauvre fils est trop bien pour rester ici et trop C.. pour partir ailleurs"
Fermer les guillemets et point final, tout est dit dans cette réflexion, pas besoin d'en rajouter.

Conseiller Municipal a dit…

La Trinité le 30 juillet 2009



Mairie de La Trinité
Monsieur Le maire,
Place de La République
06340, La Trinité


Madame Marie-France MALOUX Adjointe à l’éducation et restauration
Objet : Demande de rendez-vous / Suite.

Madame,

J’ai le regret de vous signaler que votre réponse du 22 juillet 2009 à notre courrier du 9 juillet ne répond pas à nos quatre questions posées, auxquelles nous attendions des réponses précises.
Nous nous permettons de les rappeler :
• Les tarifs cantine pratiqués à La Trinité sont très élevés comparés à ceux des communes voisines. Vous entendiez renégocier le contrat avec le prestataire « Scolarest », solution prétendument porteuse de solution de meilleurs prix, pourquoi n’avons-nous pas d’information ?
• Vous nous parlez à chaque augmentation annuelle des aides communales au prix des repas, mais nous n’obtenons pas l’intégralité des informations sur ces aides en fonctions des revenus familiaux ainsi que le nombre d’enfants concernés par catégorie, pourquoi ?
• Combien d’enfants bénéficient des aides du C.C.A.S pour le règlement des repas ?
• Combien d’enfants trinitaires sont issus de familles pauvres et pourraient bénéficier de la gratuité ?

Nous regrettons votre fin de non recevoir et votre report d’un rendez-vous après la période estivale. Nous constatons qu’il faut patienter deux mois de délais pour rencontrer l’Adjointe à l’Education, c’est très long. Peut-être estimez-vous que vos décisions d’augmenter les tarifs de la cantine de 3,18 % en juillet 2008 et 2,5 % en juin 2009 ne sont pas des problèmes à traiter d’urgence ? Nous pensons au contraire que ces augmentations impactent le pouvoir d’achat des ménages et pénalisent les enfants des familles modestes. C’est une des raisons qui nous a fait voter contre les augmentations que nous jugeons abusives er déplacées.
Les trinitaires jugeront de votre peu d’empressement à accorder un rendez-vous et répondre à leurs problèmes.
Nous pensions que la période estivale était favorable pour revoir ensemble les problèmes de la cantine. Visiblement vos priorités vont vers d’autres sujets.
Vous pouvez compter sur nous pour vous rappeler notre intention de vous rencontrer dés septembre puisque vous êtes indisponible d’ici là.
Dans l’attente, recevez Madame, nos respectueuses salutations.

Anna Bousquet , Rainero Gilles,