samedi 28 février 2009

TOUS EN PARLENT SAUF LE PREMIER MAGISTRAT


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Jean Icart et Muriel Marland Militello font leurs propositions pour la prison de Nice

Pas assez de places, emplacement inadéquat : la Prison de Nice située dans le quartier Pasteur sera un des thèmes majeurs de la prochaine joute municipale. Muriel Marland Militello et Jean Icart s’expriment à ce sujet après Jacques Peyrat, Rudy Salles et Hervé Caël.
juillet
2007
Après les réactions de Jacques Peyrat, de Rudy Salles et d’Hervé Caël sur les divers problèmes et sur la nouvelle implantation de la prison de Nice, c’est au tour donc de Muriel Marland Militello, député UMP et Jean Icart de nous livrer leurs impressions sur l’établissement pénitentiaire urbain niçois de plus en plus inadapté à la vie du quartier dans lequel elle est installée.

Nice-Premium : que faire pour rapidement trouver une solution à la vétusté de la prison de Nice ?

Jean Icart : Il est évident pour chacun que la prison de Nice n’est plus adaptée et que son implantation n’est plus en adéquation avec le site actuel et avec les nécessités judiciaires.

La volonté de l’installer dans la Plaine du Var a été reconnue comme une erreur par le commissaire enquêteur lors de l’enquête publique réalisée en 2005, à la fois pour des raisons d’éloignement et d’existence de terrains privés. Elle est à l’origine des retards apportés à la recherche d’une solution, malgré son urgence.

J’ai participé activement à cette enquête et proposé un certain nombre de sites. J’ai d’ailleurs déjà saisi de mes propositions le Garde des Sceaux.

Muriel Marland Militello : Les détenus ont déjà participé de façon très efficace à la rénovation de beaucoup d’espaces (lieux de vie, cellules...). Voilà une solution rapide mais forcément transitoire.

NP : 3 prisonniers pour une place : comment en est on arrivé là ?

JI : Il convient de préciser tout d’abord que le problème posé doit être résolu dans le ressort du Tribunal de Grande Instance de Nice (donc à l’est du Var), celui de Grasse ayant déjà une prison citée en exemple.

MMM : La prison est surpeuplée parce que l’on a trop tardé à déplacer la prison et que la police et la justice ont très bien fait leur travail : arrêter les délinquants.

NP : où devra être implantée la prochaine prison et comment faire avaler la pilule aux voisins ?

JI : Le site doit répondre à plusieurs critères : celui de la facilité d’accès des familles, celui de la proximité du tribunal (vingt minutes maximum), celui enfin de la compatibilité avec le voisinage.

MMM : L’intérêt général doit primer sur les intérêts privés de quelques uns.

NP : quel serait votre projet pour la prison actuelle ?

JI : Fort de ces critères, j’ai trouvé différents terrains qui y répondent et que j’ai visités :

  • le pied du Mont Macaron (lieu-dit Les Thouars), terrain caillouteux, distant des habitations, qui pourrait être rendu accessible facilement depuis la pénétrante du Paillon, un chemin forestier existant déjà.
  • le Plateau de la Larre, terrain caillouteux, sans vis à vis, à proximité du stand de tir, la route existante devant être prolongée sur 500 m.
  • le plateau Tercier, terrain couvert de garrigue, qui doit être aménagé en zone d’activité, les aménagements routiers faisant l’objet d’une prise en charge dans ce cadre.

On peut également ajouter la carrière Lafarge, déjà viabilisée.

La plus part de ces sites relèvent du domaine public, la construction ne nécessiterait donc pas d’expropriation.

Les terrains libérés en ville pourraient être utilisés plus utilement par une opération type Jean Bouin, ou pour l’agrément du quartier, par un square qui en manque.

MMM : La prison actuelle pourrait être très avantageusement transformée en un lycée des métiers d’Art et une résidence d’artistes avec des salles d’exposition et de performances artistiques.

par Franck Viano

5 commentaires:

Anonyme a dit…

LA PRISON A LA TRINITÉ,

BIEN SUR QUE LE PREMIER MAGISTRAT RESTE SILENCIEUX, IL SERAIT MÊME CAPABLE DE PARLER D'UN METRO À LA PLACE DU TRAMWAY, CECI POUR DÉTOURNER L'ATTENTION, NOUS SAVONS DEPUIS LONGTEMPS QU'ELLE EST SA MISSION, FAIRE DE LA COMMUNE DE LA TRINITÉ, UN QUARTIER DE NICE COMME L'ARIANE!

PAR CONTRE POUR LA PRISON, NOS "RINGARDS D'ÉLUS" N'ONT QU'UNE IDÉE, ET OPPOSÉE AU DEVELOPPEMENT DURABLE, LA METTRE DANS UN ESPACE "NATUREL" D'UNE QUALITÉ EXCEPTIONNELLE, LA PLAINE DU VAR EST RÉSERVÉE POUR QUI? POUR QUOI?
IL NOUS SEMBLE QUE LA PRISON DOIT ÊTRE INTÉGRÉE AU TISSU URBAIN, ELLE EST PARTIE INTÉGRANTE DE LA SOCIETE, IL NE FAUT PAS AVOIR HONTE MESDAMES, MESSIEURS LES PSEUDO-SACHANTS!

Anonyme a dit…

Mais dites moi un peu,
la prison de Nice, n'est-ce pas comme le tribunal,
parlez, parlez,
et en fin de compte,
pourquoi elle ne resterait-elle pas là ou elle est?
par contre le "lycée d'art", c'est du pur pipo pour faire passer, si possible, la pilule!
L'avis du maire de la Trinité va certainement nous donner l'occasion, encore une fois, de pleurer de rire!
rantanplan bis!

Conseiller Municipal a dit…

Le problème du choix de l'emplacement de la nouvelle prison de Nice est toujours d'actualité. Tous le monde en parle, sauf ceux qui devraient s'exprimer en premier chef.
Différents acteurs qui comptent ont émis des avis qui semblent privilégier des solutions externes à la ville de Nice pour différentes raisons maintes fois invoquées. L'Est du département semblerait avoir la faveur des décideurs, sans pour autant donner des arguments decisifs.
Invoquer la réalisation d'un square à la place d'une prison, pour tenter de justifier son déménagement, c'est vraiment se moquer du monde. Nous avons bien compris que c'est le terrain qui est l'enjeu, et bien sûr la prison chez les autres, loin très loin de leur circonscription.
Messieurs, mesdames les décideurs, commencez donc à régler les problèmes que vous n'avez pas été capable de régler chez vous, ensuite vous regarderez ailleurs!
Car il me semble que la première des réponses au problème de la surpopulation carcérale consisterai à appliquer des peines de substitutions et d'éviter les solutions porteuses de récidives.Solutions qui conduisent à incarcérer à tour de bras pour répondre à une idéologie dépassée du tout répressif et une démagogie électoraliste du tout sécuritaire. Nous avons lu que la construction de prisons était un marché juteux, mais nous avons d'autres pistes pour relancer l'économie dans notre vallée du Paillon.
Enfin, j'aimerai bien connaître clairement la position du maire de la commune de la Trinité sur le problème de la prison et sur le choix possible du plateau Tercier comme sur le choix de la Larre pour la prison, si bien sûr il a quelque chose de sérieux à dire.
Nous nous revendiquons un espace naturel préservé sur ses deux sites. C'est notre coulée verte, et elle ne coûte rien au contribuable.
Gilles Rainero

Anonyme a dit…

SOYONS SÉRIEUX???

LISEZ LA NOTE CI-DESSOUS, ET LA DATE, C'ÉTAIT AU SÉNAT???

" Question écrite n° 01674 de M. José Balarello (Alpes-Maritimes - UMP)
publiée dans le JO Sénat du 24/07/1997 - page 1999
M. José Balarello attire l'attention de Mme le garde des sceaux, ministre de la justice, sur l'état préoccupant dans laquelle se trouve la prison de Nice, laquelle recueille tous les handicaps possibles : vétusté des bâtiments, taux de surpopulation supérieure à 200/100, insuffisance de personnel, insuffisance de mobilier, nécessité de réaliser d'urgence des travaux de sécurité, obligation d'effectuer d'urgence des travaux concernant la cuisine et les réfectoires à la demande des services vétérinaires. L'ensemble de la dépense, pour faire en sorte que ce vieil établissement pénitentiaire soit compatible avec la dignité humaine, paraît tellement élevé que les pouvoirs publics devraient être amenés à se poser la question de savoir s'il n'est pas plus judicieux de réaliser rapidement un nouveau bâtiment sur un terrain situé dans la plaine du Var (commune de Nice) que la municipalité de cette ville a proposé aux services de l'Etat. Dans ces conditions, il lui demande si la proposition de la ville de Nice concernant le terrain lui paraît convenir à l'implantation d'un nouvel établissement pénitentiaire ou s'il faut rechercher un autre emplacement ; s'il est envisageable que, dès le budget 1998, des crédits d'études soient affectés à cette réalisation ; s'il ne convient pas, d'ores et déjà, d'installer un centre de semi-liberté dans les Alpes-Maritimes dont le nombre de places devrait être porté à 40, ce qui permettrait d'alléger d'autant la surpopulation carcérale. "

Anonyme a dit…

« L’INSENCÉ DU WEEKEND »

IL DEVELOPPE UN DISCOURS, VIS À VIS DE SES CONCITOYENS, ENFIN NOUS LE SUPOSONS (?), DONT NOUS PRÉFÉRONS VOUS LAISSER JUGE…

POUR NOTRE PART NOUS CHOISISSONS LA VOIE DE LA PÉDAGOGIE

EXTRAIT CI APRÈS:
« SAMEDI 28 FÉVRIER 2009
La part du pauvre !

Je trouve que vous êtes trop sévère !
Dans le fond que leur reprochez vous ?
De vous avoir trahi parce que c’était dans leurs gènes ?
D’être des victimes de leur notoire et abyssale inculture ?
De vouloir paraître ce qu’ils ne sont pas et qu’ils n’ont jamais été ? »

« L’INSENCÉ DU WEEKEND »

SERAIT BIEN AVISÉ DE PRENDRE CONNAISSANCE DES RÉSULTATS, DE LA COMMUNE DE LA TRINITÉ (PAR EXEMPLE) ET CONCERNANT L’ÉDUCATION ENTRE AUTRES…


" insensé /ɛ̃.sɑ̃.se/
Dont les actions ou les discours ne sont pas conformes à la raison, au bon sens. Il faut être insensé pour parler ainsi, pour se conduire ainsi. Substantivement,
Courir comme un insensé.
Parler comme un insensé.
C’est une insensée. Par extension,
Discours insensé.
Action, entreprise, conduite insensée.
Passion insensée.
Propos insensé.

Il se dit quelquefois, par exagération et familièrement, de Ce qui est excessif, de ce qui dépasse presque la croyance. Tout ce qui lui est arrivé est vraiment insensé.
Il travaille d’une manière insensée. "

" On parle d'illettrisme quand il y a eu apprentissage de la lecture et de l'écriture mais que cet apprentissage n'a pas conduit à leur maîtrise ou que la maîtrise en a été perdue.
Est qualifié "d'illettré" quelqu'un qui est incapable de lire un texte de 70 mots[réf. nécessaire], texte qu'il serait parfaitement capable de comprendre s'il lui était lu par une tierce personne. L'illettrisme relève donc de l'accès au sens des écrits. "